Vos derniers visionnages Ciné, DVD et Blu Ray

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Cid
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13 Hours

Après avoir acheté le Blu-Ray il y a quelques temps, j'ai enfin pris le temps de mater le film hier soir et il faut l’avouer ce fut une excellente surprise car je me suis retrouvé en présence d’un très bon film de guerre tiré en plus d'une histoire vraie, il n'en fallait pas plus pour me scotcher au canapé.

Alors quand on voit au départ que c'est Michael Bay qui est derrière le film on peut se dire, ça y est, il va encore nous faire du Michael Bay ^^ mais alors non pas du tout et c'est là qu'on voit que ce cinéaste est vraiment capable de faire de très bons films en sortant de ces habituelles productions typées et calibrées Blockbusters…

Alors la première grande surprise pour moi c'est clairement le manque de gros noms d'acteurs présents au casting donnant ainsi un côté plus "intimiste" au film et laissant apparaître de nouvelles têtes à l'heure où la plupart des films ne misent que sur des grands noms du cinéma banckables qui assurent à eux seuls de puissants revenus.

Ensuite, le scénario tiré d’une histoire vraie je le rappelle nous mets sous tension constamment et comme il faut l’avouer je n’étais pas au courant de cette partie de l’histoire, j’ai littéralement suivi le flux du film en étant happé par ses divers rebondissements jusqu’au final.

Niveau action, on en prend plein la tronche et c’est filmé de manière judicieuse avec un réalisme incroyable avec en prime des effets quand même bien gores par moment afin de toucher au plus près du réalisme des scènes de combats qui se passent en plein conflits. J’ai également été surpris de constater qu’on montre à l’écran (chose rare) les chocs psychologiques subis par les soldats en plein conflit, faisant perdre complètement la raison à certains.

Après on peut bien sur reprocher au film son grand élan de patriotisme mais cette fois on le voit vraiment dans les deux camps, il n’est pas seulement américain, on le ressent aussi dans la partie adverse avec des terroristes persuadés de leurs causes et voulant en découdre jusqu’au bout. Et puis du côté américain, on parle quand même de valeureux soldats qui ont marqué l’histoire, il fallait quand même en faire un peu mais pour ma part j’ai trouvé ça très bien dosé. On se retrouve également confronté au problème de la hiérarchie ou les pauvres soldats en bas de l’échelle sont en attente d’aide ou d’ordres venant de plus haut et qui peinent à venir voir ne viennent même pas du tout… Toute cette phase d’attente et de dialogues pourra paraitre longue et « hacher » l’histoire mais elle est vraiment vitale selon moi au développement de l’histoire et des personnages.

Bref pour moi c’est banco et j’ai vraiment été captivé par ce 13 Hours que j’élève au niveau de La Chute du Faucon Noir, qui reste une référence du genre et en la matière. Un long métrage sur la guerre actuelle avec tout ce que ça comporte, je dis un grand OUI et je ne peux donc que vous conseiller son visionnage.
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binuchard
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Petite préférence pour ma part, pour la chute du faucon noir :up:
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Rigel
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13 hours j'avais bien aimé moi aussi.
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binuchard a écrit :Petite préférence pour ma part, pour la chute du faucon noir :up:
Pareil mais celui-ci est vraiment du même gabarit <3 et le conflit toujours actuel en plus ;)
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RoyaleWithCheese
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Steve Jobs

Biopic original qui se focalise uniquement sur le quart d’heure (environs, je n’ai pas calculé non plus, hein) précédant chacune des conférences de presse importantes, annonçant un nouveau produit supervisé par ce monsieur. Cela, jusqu’à la sortie de l’iMac.
Que l’on soit fan hardcore, farouche « hater » ou, comme moi, simplement curieux à propos de l’historique de cette marque et de la philosophie de son gourou, interprété vachement bien par Michael Fassbender, on y trouve son compte dans cette histoire qui ne sombre pas (trop) dans le pathos.

Pas mal du tout.

Hail Cesar

Un bien étrange film des frères Cohen que voilà.
Étrange dans le sens où le fil conducteur de l’histoire n’est pas des plus intéressants mais qu’une sensation de plaisir persiste après le générique de fin. Le duo Josh Brolin/George Clooney fonctionne plutôt bien, certes, mais, en fait, c’est la multitude de petites séquences rendant hommage au cinéma des années 50 qui est excellente. Rien que la scène avec les p’tits marins et un Channing Tatum étonnant, dirigé par…. Christophe Lambert ( !) justifie à elle seule le visionnage de ce film.
Le souci du détail concernant les décors et costumes est scrupuleux et le reste du casting est tout aussi surprenant (et doit valoir son pesant de cacahuètes au niveau du budget). Je vous laisse le découvrir d’ailleurs.

Bizarre, bizarre, oui. Mais je vais quand même vivement recommander ce film…

The Revenant

Il y a un réalisateur compétent, un casting des plus sérieux, un budget qui ouvre de grandes possibilités et, cerise sur le gâteau, un style de film qui me plaît particulièrement.
Pourtant, malgré tous ces bons ingrédients, la sauce ne prend pas. Jamais.
Bien perplexe je reste après après ce visionnage qui a carrément tourné à l'ennui. C'est truffé de symboliques diverses, mais le tout reste assez poussif.

C'est parfois beau (la scène de l'ours et les décors naturels), parfois affreux (la scène du troupeau de bisons et certains décors sur fond bleu) et parfois, il y a de la pure prestation d'acteur. Seulement voilà, l'acteur qui sort du lot dans cette production, c'est Tom Hardy. Une fois de plus il interprète un personnage haut en couleurs qu'il incarne à la perfection. Mais l'Oscar est allé à quelqu'un d'autre...

Bref, j'ai quand même l'impression que le budget, probablement conséquent, à été utilisé dans l'optique de réaliser quelque chose de qualité. Mais le résultat ne m'a pas du tout convaincu.

A vos risques et périls donc.

Captain America – Civil War

A l'heure où une certaine lassitude s'est installée au rayon Super-héros, cette trilogie à le mérite de simplement divertir.
Bah ! Il y a des bonnes vieilles références, des costumes sympas, de l'action (bon, la course poursuite en bagnole et motos, c'est limite du Bollywood, je vous l'accorde!), un poil d'humour (Vision en casual wear façon Adam West dans son manoir, c'est croustillant à souhait) et un petit scénario suffisamment bien ficelé pour que l'on ait pas besoin de lever les yeux au ciel toutes les cinq minutes.
Rien d'exceptionnel, certes, mais pour une petite soirée « no brain », ce Marvel passe sans problèmes.

Pas si mal.
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RoyaleWithCheese
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Southpaw

C'était dans l'optique de me réconcilier avec Jake Gyllenhaal, plutôt navrant dans Prisoners, que j'ai eu envie de voir ce film.

Optimiste au moment d'appuyer sur play, j'ai eu une légère crainte en lisant, lors du générique de début, que Kurt Sutter est le scénariste (Sons of Anarchy, c'est sa faute). Toutefois, je fus rassuré en voyant Forest Withaker crédité dans le casting. Et comme lui, il assure toujours, me suis passablement détendu.

L'intro est aussi basique qu'efficace : un champion de boxe poids moyen invaincu, orphelin ayant connu la rue et bon nombre de déboires durant l'enfance, est tiraillé entre les désirs de son épouse (prendre la retraite) et l’appât du gain stimulé par son véreux manager de 50 centimes.
Puis, un drame tragique va venir mettre un coup de pied dans la fourmilière.


« Petite interlude adressée aux gens qui lisent les reviews de film avant de les avoir vus : dès maintenant, si vous êtes un brin perspicaces, vous allez tout savoir sur l'histoire alors que je ne pose aucun spoil. Vous voici préviendus !  »


A partir de ce point, c'est une absurde avalanche non stop de clichés. Très sérieusement, il n'y a pas une seule scène qui ne soit pas évidente ou archi prévisible. Cette histoire, et je n'exagère même pas, se « spoil toute seule ».
Alors des films « cons-cons » avec des scénario simples, je veux bien, car c'est confortable quand on souhaite passer une soirée « no brain » devant l'écran, mais là, c'est de la totale fumisterie scénaristique. Il n'y a aucune prise de risque, aucune idée, aucune créativité. On est constamment pris pour du bétail de manière redondante. Passé les vingt minutes, c'est des petits ricanements agacés qui occupent l'espace sonore tellement on anticipe tout.

Donc, dans l'ordre, nous avons : Le top du top, le doute, le drame, la chute, le calvaire, le sauveur, la faille du sauveur, la rédemption, le montage et la victoire. Amen.... ou « meuuuuuh » plutôt....

Bref, c'est presque à se flinguer. Merci Kurt Sutter.

Toutefois, je dois souligner que Jake Gyllenhaal joue vraiment très bien et qu'il incarne parfaitement le personnage (il s'est énormément entraîné visiblement). Il assure son job haut la main mais, malheureusement, il fait avec ce qu'on lui donne. C'est paradoxal certes, vu le résultat de ce film mais il s'est donné à fond.
De ce fait, la démarche de base est, d'un certain sens, réussie vu sa prestation...
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zoom le lapinou
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J'aime toujours autant tes retours :P
Piètre Dieu...
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Delorean
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Les bêtes fantastiques.
Ca se laisse voir; le rapport avec les harry potter semble pas vital pour la compréhension.
Pour le reste le film est bien équilibré, presque trop positif mais semble pomper à mort dans un épisode de dr.who.

Un bon film d'hiver..
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Rigel
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Spectral : Merci Netflix de filer les films dès leurs sorties. Ce films fait partie des très bonne surprises. D'abord de très bon acteurs, Bruce Greenwood, Max Martini, James Badge Dale pour ne citer qu'eux. Une histoire intéressante, une guerre dans un pays de l'ex régime soviétique, la Moldavie et tout à coup un ennemi invisible, rapide, mortel que personne ne peut tuer. Un type de la Darpa arrive sur place et essaie de comprendre de qu'ils sont et comment les vaincre. Pas une nouvelle histoire mais un plot intéressant, une scène finale d'une bonne dizaine de minutes dans une centrale électrique gros modèle et un peu flippante qui termine le film en grande pompe. Comme quoi y a pas besoin d'un film avec un budget monstrueux pour faire des merveilles. Les effets spéciaux sont vraiment bien fait. Pour ma part j'ai vraiment bien aimé ce film.
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StarWars Rogue One

Une fois n’est pas coutume, je vais jouer au jeu de la décroissance qualitative :

1 EXCELLENT

Visuellement, c’est très beau. Réussi à m’organiser pour le voir sans cette foutue 3D, ce qui est de plus en plus compliqué dans mon bled, et je me suis vraiment régalé. C’est superbe. En fait, j’ai vraiment retrouvé tout ce qui me fascinait gamin et cela m’a provoqué un sourire en coin à plusieurs reprises.

2 BIEN

Le pari était risqué, mais le résultat est là. Oui, le scénario tient tout à fait la route même si le spoil date des années 70.
Il n’y a pas de surprises, certes, mais malgré quelques longueurs, on se laisse prendre au jeu jusqu’à la scène finale bien « comme on la voulait ».

3 MOYEN

Nous sommes habitués à ce que cette saga soit enveloppée dans une bande son épique mais là, c’est clairement en dessous de ce que l’on peut attendre.
Une petite recherche m’a appris que cette tache à été confiée à quelqu’un d’autre… ceci expliquant cela…

4 DISCUTABLE

Hormis celui interprété par le toujours aussi impeccable Mads Mikkelsen, la galerie de personnages est le gros point noir de ce film.
Il y a pourtant de bonnes idées (le duo gay bien cool par exemple) mais cela reste très superficiel et peu développé. Il y a un évident manque de fond.
Pas forcement de quoi crier au scandale dans l'ensemble, mais il y a quand même un gros dérapage qui sombre dans le ridicule avec le rebelle extrémiste interprété par Forest Whitaker. Malgré mon admiration pour cet acteur, une petite sensation de malaise persiste après la séance…

5 NUL

Ben ouais, ils nous ont forcement foutu un de ces Droïd couillons bien pénible.
Cela dit, je vais tout de même faire l’effort de trouver des circonstances atténuantes pour cette boite de conserve : je disais plus haut qu’il est difficile de voir un film de SF dans mon bled sans cette connerie de 3D. Et bien sachez que pour trouver une séance sans 3D et en VOstfr, c’est carrément la croix et la bannière. Par exemple, pour voir le Mad Max avec Tom Hardy dans des conditions optimales, j’ai du me pointer en salle un samedi matin à 10h30.
Donc, oui, j’ai vu ce film en VF et je suis vraiment consterné par la médiocrité du doublage. J’ai rarement subi un tel supplice. J’imaginais que pour un StarWars, ils allaient quand même y mettre des moyens « normaux », mais ce n’est pas du tout le cas. Sans exagérer, j’ai parfois eu l’impression d’entendre du doublage d’émissions de Télé-achat tellement c’était naze. En particulier lors des gros affrontements lorsque les pilotes de X-Wing communiquent entre eux dans le feu de l’action…
Du coup, il est possible que ce personnage soit particulièrement affecté par ce phénomène. Du moins, je l’espère.

Bref, pour résumer, j’ai passé un bon moment et il me semble que ce film hors trilogie a la capacité de fédérer les fans des trois générations (car oui, il y a désormais trois générations. Ce qui peut potentiellement expliquer l’incompréhension/frustration qu’a provoqué l’épisode VII chez certains).
Ajoutez à cela de nombreux clins d’œil à la saga, des références à la pelle, des engins bien dans l'esprit de la toute vieille trilogie (mention spéciale au HammerHead, avec sa mise en action ordonnée par le trio d'amiraux Mérous) et vous obtenez un divertissement des plus sympathiques.
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Delorean
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Passengers
Starlord et Cadniss dans un titanic spatial tiré de Wall-E qui pompe sur sunshine.

6/10

Je le dit d'entrée; il y a eu de la pub mensongère : c'est du 70% romance.
Le film a du potentiel mais une partie du feu d'artifice ne part pas : c'est comme si le scénario lançait le final après la présentation des personnages et une intrigue très longue à lancer.
Comment dire : dans le genre ça aurait pu partir sur un film comme "sunshine", "seul sur mars" ou comme le scénario de la bd "cryozone" où ça vire au romero.

Sans descendre le tout; le film reste un peu original et ça reste lisible; le jeu d'acteur tient sans être parfait et le vaisseau a une certaine crédibilité.
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Et pour conclure 2016, voici les derniers dans l’ordre qualitatif croissant :

Suicide Squad

« Go home DC, you’re drunk ! »

Quand un film Marvel se plante, on a droit a « simplement » une bouse insipide vite vue, vite oubliée.
Quand c’est un film DC qui se plante, il ne fait pas que toucher le fond, c’est carrément des moyens colossaux qui sont mis en œuvre pour creuser le sol.

Inutile de répertorier les innombrables conneries qui jalonnent ce clip (car c’en est bel et bien un), relever la médiocrité du scénario, le traitement de l’image grotesque ainsi que le casting qui vire au mauvais sketche (mention spéciale à l’acteur, si on peut lui coller cette étiquette, qui endosse le rôle du leader de l’équipe) car ce ne serait qu’une pure perte de temps qui viendrait s’additionner à celle du visionnage.

Blood Father

Avec un Mel Gibson qui revient dans un film façon « j’ai rien demandé mais je vais devoir me foutre dans la merde pour sauver ma fille », on ne peut que sauter sur le décapsuleur et appuyer sur play!

Le petit sourire en coin va rapidement se transformer en rictus de consternation malheureusement. En effet, le scénario va se vautrer dans une paresse la plus totale et une succession de scènes qui prennent ouvertement le spectateur pour du bétail va s’enchainer.
C’est navrant de médiocrité et cela vire même à de la pure escroquerie à plusieurs reprises.

A relever tout de même que Mel Gibson tient la grande forme malgré tout ce qui l’entoure dans cette production miséreuse. C’est la seule raison, d’ailleurs, pour laquelle ce film se positionne mollement devant Suicide Squad.

Hibou

Bien perplexe je reste après cette histoire de mec ordinaire (Ramzy de Eric et Ramzy) qui est presque totalement invisible, socialement parlant, auprès des autres. Cela, jusqu'au jour ou un hibou va décider de venir loger chez lui…

C’est volontairement naïf, doux, léger, presque poétique mais passé l’intro, qui est plutôt drôle, un manque de consistance va se faire ressentir.

On y croise Etienne Chicot, François Rollin, Philippe Katerine jouant plus ou moins son propre rôle dans un futur proche alternatif (ben voyons !) et, nettement plus surprenant, Guy Marchand.
Bien entendu, Eric (le Eric de Eric et Ramzy) viendra poser deux répliques en vitesse.

Honnêtement, je me demande si ce film va (ou a) trouver (é) son public ou si il existe vraiment.
Cela dit, ce n’est pas si mal et ce petit brin de naïveté contraste de manière amusante avec ce que je regarde habituellement.

War Dogs

Ben le voilà le film de divertissement avec un peu d’humour, un peu d’action, un peu de scénario qui tient la route, un peu d’histoire vraie et un peu d’acteurs convaincants. Failli perdre patience durant ces vacances, putain…

Basé sur des faits réels, ce film relate le parcours de deux jeunes trafiquants d’armes juifs qui se sont rempli abondamment les poches durant le conflit en Irak.
On suit l’ascension et, bien évidement, les déboires de David, interprété par Miles teller (fabuleux dans Whiplash et abominable dans Fantastic Four), jeune masseur qui se laisse entrainer dans ce bizness par son pote Efraim, interprété par Jonah Hill (très bien dans Le loup de Wall Street et passable dans tout le reste), gros beauf aux dents longues, fan de Scarface, de déguisements Lacoste (entre autres) et, surtout, de pognon.

Bien rythmé, bien joué, bien fun, c’est typiquement le genre de film qui passe « tout seul » pour les soirées relax un verre à la main.

The Neon Demon

Pompeux ou magnifique ? C’est un questionnement et des divergences d’opinions qui persistent entre mon épouse et moi-même au lendemain du visionnage.
Vu qu’elle ne souhaite jamais venir dedans les internets expliquer au reste du monde ce qu’il faut penser d’un film, vous devrez vous contenter uniquement de mon avis sur la question. Désolé.

Donc, voici le dernier film de Nicolas Winding Refn se basant à Los Angeles dans le milieu pointu de la mode.
On suit la découverte de ce monde impitoyable par une adolescente à la beauté ensorcelante qui va devoir s’y faire une place. Impossible d’en dire plus sans faire de spoil…

Ce qui frappe, c’est le constant souci de peaufiner la qualité de l’image et de la mise en scène. La musique y tiendra aussi un rôle important dans ces ambiances tantôt poisseuses, tantôt stériles. Il y a vraiment des moments à couper le souffle.
Il me semble avoir repéré deux références/hommages bien appuyées à Jodorowsky (El Topo en particulier) durant ce récit, ce qui n’est pas vraiment étrange vu qu’il lui à ouvertement dédié son film précédent.

Ultra chiant ou ultra envoûtant ? C’est vraiment un ressenti propre à chacun. Perso, malgré quelques longueurs et le désir que le personnage interprété par Keanu Reeves soit plus développé, je ne me suis jamais ennuyé.

A relever également que cela s’adresse uniquement à un public avertit. Voilà qui est fait.
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The jungle book

Plein d’aprioris (un peu mitigé par tous ces « gamins acteurs », image qui semble basée essentiellement sur l’abondance de FX, saloperie de… non, pardon, chansons un peu « gnangnantes », disons, dans ce type de production), c’est avec le sourire que j’ai terminé le visionnage.

Cette adaptation des plus sympathiques est un très bon divertissement familial. Toutefois, il ne conviendra pas entièrement aux plus jeunes en raison d’ambiances et de scènes bien appuyées au niveau du suspense. Autrement dit, ça peut en impressionner certains.
Le gamin assure sans problèmes et la maitrise de l’image fait presque complètement oublier le fond vert. A ce propos, c’est bluffant au point de presque regretter de ne pas l’avoir vu sur grand écran.
Pour ce qui est des chansons, c’est heureusement très soft et il y a même un petit gag adressé aux gens qui se crispent dès les premières notes. Du coup, cet élément ne vient pas perturber le récit.
Le casting VO (pour les voix donc) est très bien choisi avec même une surprise de taille…

Pour ce qui est des références et autres clins d’œil, je n’ai aucune idée si ce film est fidèle au vieux dessin animé par contre, car je ne l’ai jamais vu.

Tout bon.

In the heart of the sea

A ce que j’ai compris, le scénario reprend plus ou moins les faits réels qui ont inspiré l’histoire de Moby Dick.

Pourtant plein de qualités (si on fait abstractions des petits passages incongrus qui ressemblent à des pubs Quicksilver, ce qui fait « sortir » le spectateur du récit pendant quelques secondes), j’ai eu l’impression d’être « saoulé » au bout d’un moment.
Concrètement, tout est exagérément appuyé. Et même quand c’est bien, ça rend le tout « lourdingue ».
L’explication de ce phénomène est pourtant simple. Je l’ai eue durant le générique de fin : Ron Howard.
Oui, on ne peut pas dire que ce réalisateur ne soigne pas ses films, je vous l’accorde. En fait, c’est l’inverse. A force de mettre trop de couches de vernis, le tout me provoque presque une indigestion.
Je pense que c’est simplement moi qui suis devenu, avec le temps, insensible à ce type de réalisation car ce mec à quand même fait des films plutôt captivants par le passé.

A vous de voir.

Creed

Pfiou…. Niveau point négatifs, c’est du lourd de chez lourd: intro incluant service sociaux et milieu carcéral pour mineurs irréaliste, amourette convenue qui n’apporte rien au récit, placement produit ultra pénibles (même les scènes « au tapis » sont vampirisées par Phil Knight), poncifs sur la vie de quartier, etc.
Pourtant, c’est un Stallone complètement détendu et sincère qui vient, en toute simplicité, sauver ce film. Niveau type de prestation d’acteur, on est aux antipodes de « Expandables » par exemple.
Cette forme de « lâcher prise » nous permet de voir un petit film assez sympa, malgré toute la "mythologie" qu'il y a derrière, et qui à le mérite de divertir.

De Rocky, je ne connais que le tout premier (bien aimé) et les petites scènes Nanar que l’on trouve sur la tuyauterie (bien aimé aussi, mais pas pour les même raisons !). Du coup, je ne sais pas si la chronologie et les références sont respectées mais je pense que les fans du personnages peuvent y trouver leur compte.

Pas mal.
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Batman LEGO – Le film

Deux opinions sont nécessaires :

En premier, si c’est pour le voir avec des enfants, ce qui à été mon cas, ce film est sympathique tout en incluant de riches références, avec son aspect « ratatouille pop culture » par moments, afin de faire patienter et amuser les adultes.
Les kids sont sortis de la séances enchantés et c’est l’essentiel. Très bon moment passé en leur compagnie.
Divertissement familial de bonne qualité parmi tant d’autres pour résumer.

En second, si on regarde ça avec uniquement un regard « adulte », mon avis est déjà plus nuancé.
En effet, après cette « fulgurance génialissime » de l’incontournable film LEGO, ce « spin off » laisse un gout un peu fade pour son aspect un peu trop « le public est de toute façon acquis ». C’est sur qu’après ce pur chef d’œuvre d’animation, on peut se laisser aller à quelques attentes, ce qui est légitime.

La créativité, la prouesse technique (vrai-faux-vrai...ou faux stop motion) et la multitude de détails sont toujours au rendez-vous, rassurez-vous, mais l’écriture du scénario laisse passablement le spectateur sur sa faim. De plus, malgré la multitude de personnages, il manque un « je ne sais quoi » charismatique pour s’immerger complètement dans le récit.
Cela dit, l’ensemble reste plutôt plaisant à regarder.

Autre élément surprenant, et pas forcément sur le plan positif, c’est le doublage des voix pour la VF.
Franchement, au fil des ans, c’est un point qui ne cesse de sombrer et j’imaginais que pour un film d’animation, cela passerait sans problèmes. Pourtant, non, il y a de nombreuses lacunes. Suffisamment pour en être agacé disons.
Pour Batman et Robin, les comédiens assurent la prestation sans problème. Idem pour les courts passages de Harley Quinn, doublée par une habituée des dessins animés des années 80/90 dont je n’ai jamais connu le nom (Bulma dans Dragon Ball par exemple). Pour le reste, c’est très moyen voire carrément médiocre. En fait, on a vraiment la sensation que les comédiens « lisent » simplement le texte sans y mettre de l’émotion. Le passage de Superman est particulièrement consternant.
L’idée de prendre Stephane Bern pour doubler Alfred est vraiment originale. Malheureusement, elle ne tient pas sur la durée. Tout simplement parce que ce n’est pas son métier et que cela s’entend.
Le générique de fin mentionne un casting « alléchant» pour les voix en VO : Ralph Fiennes, Jonah Hill, Channing Tatum, Billy Dee Williams, etc.

Alors me le refaire une fois en VO tout seul ? Pour LEGO le film, oui, c’est prévu d’ailleurs, mais pour ce Batman, non, je n’aurai pas la patience.
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Rigel
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Deepwater : Très bon film, de bons acteurs. Une histoire vraie ce qui me plait bien. J'ai vu dans les bonus qu'ils avaient construit une partie du décor, vraiment impressionnant. Un film très intéressant, de bons acteurs. Effets spéciaux vraiment bien foutus.
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L’Idéal

Sur papier « Au secours, pardon » est la suite de « 99 Francs ». Ce film en reprend clairement la trame sans être une vraie suite. A ce propos, un vague clin d’œil à Jean Dujardin et au hamster cocké sont présents.

Le démarrage est relativement conforme en citant mots pour mots le fameux truculent calcul de taux de baisabilité officiel, et la suite l’est tout autant. Il y a bel et bien cette envie de dénoncer la superficialité du milieu des top model. Mais, il y a un mais. Plusieurs même…

En fait un sentiment de gène s’installe assez vite devant cette « foire aux clichés ». J’ai beau apprécier l’auteur (qui réalise ici sont second film adapté d’un de ses romans délicieusement nombrilistes. Il fait un petit caméo bien évidemment), mais il nous a pondu quelque chose qui frise le ringard à plusieurs reprises alors qu’il traite du « top de la hype ». Ce paradoxe lui donne un petit gout de « petite comédie, ma foi sympathique, mais qui fait tellement début des années 2000 » (remarque à lire avec un air huppé Parisien s’il vous plait).

Le casting est pas mal, mais rien à faire, j’ai vraiment de la peine avec Gaspard Proust. Même si ce choix, sur le plan visuel, est tout à fait pertinent, le ton de sa voix ne colle pas au personnage.

Bref, je ne vais pas trop m'étendre mais juste relever que l’adaptation de 99 Francs est réussie, ce second chapitre l’est nettement moins. Mais ce n’est pas les mêmes moyens engagés non plus…

Doctor Strange

Cela fait un certain temps qu’une petite lassitude s’est installée au rayon des adaptations cinématographiques Marvel.
Malgré tout, des surprises agréables tombent de temps à autre (Deadpool ou la série Daredevil par exemple), et voir un de mes personnages favoris de cet univers incarné par un acteur que j’apprécie, le plaisir peut être au rendez-vous.

Alors ?

Alors c’est plutôt réussi et le résultat est pas mal du tout. Bien aimé dans l’ensemble.
Pour argumenter, je dirai que les effets spéciaux, même si il manque parfois le petit aspect psychédélique des 70’, sont des plus convaincants, le scénario est sympa, les acteurs très bons, il y a double ration de scène post-générique et les références sont assez poussées (qui se souvient encore du Tribunal vivant ? Sérieux?).
Cela dit, vu le casting nettement plus fin que dans les autres productions Marvel, (Benedict Cumberbatch, Mads Mikkelsen, Tilda Swinton et Chiwetel Ejiofor quand même !!! ), on peut s’attendre à ce que l’histoire soit plus poussée et que certains risques soient pris. Ce n’est malheureusement pas le cas. Le récit va rester dans la case « divertissement Marvel habituel» et ne jamais en sortir.
L’humour « façon Tony Stark » est au rendez-vous et fera mouche au début, mais il va trop s’incruster à mesure que le récit se développe. Il finira par tomber « a coté de la plaque » souvent.

En résumé, adaptation réussie même si il y avait mieux à faire vu le potentiel, et les futures apparitions de ce personnage sont prometteuses.
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The big short

Ce film à cheval entre fiction et documentaire vulgarise les dessous du scandale des sub primes et de la crise qui en découle.
Affaire rondement menées par un casting au poil et un fil conducteur qui stimule l’intérêt du spectateur en permanence.

Vraiment bien et captivant !

PS : Quand je dis « vulgariser », il faut préciser tout de même que nous avons du mettre en pause le film à trois reprises pour s’assurer d’avoir bien compris les enjeux et certaines ramifications car nos connaissances en haute finance ne sont pas des plus étendues. Mais le tout reste accessible.

The Witch

Bien étrange film que voilà.

Comme son nom l’indique, la trame de fond parle du mythe des sorcières qui effrayait les colons à l’époque.

Vu il y a environs trois semaines, mon avis n’a cessé d’évoluer au fil des jours.

En premier, pourtant peu familier à ce genre, j’ai apprécié la maîtrise du suspens qui vire presque à l’épouvante par moments, la prestation des acteurs (les enfants dans les films m’insupportent de plus en plus mais là, ils sont bluffant), et la musique d’ambiance.
Toutefois, une sensation d’avoir vu quelque chose d’un peu trop simple, pour ne pas dire simpliste, apparait durant le générique de fin.
Puis, progressivement, en me remémorant les scènes, je me suis aperçu de la richesse des actes « symboliques » et des « non dits » intrigants. Du coup, le « twist » et le final prennent une toute autre tournure.

Un second degré de lecture alors ? Et bien probablement que oui et un second visionnage, sans tomber dans le piège du suspense, serait loin d’être superflu.
Difficile à expliquer comme ça mais, au moment d’écrire ces lignes, je me pose sérieusement la question si nous n’avons pas à faire à une de ces petites merveilles cinématographiques tombées d’on ne sait où.

J’y réfléchirai la semaine prochaine...
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RoyaleWithCheese
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Logan

Je n’y croyais plus et c’est finalement arrivé !
Oui, j’ai enfin pu apprécier Jackman dans une aventure solo du griffu ! Et vu les deux daubes gargantuesques précédentes, ce n’était pas gagné d’avance…
Alors oui, sans être extraordinaire, ce Marvel est à ranger dans le tiroir des « bons divertissement », avec mention « un poil sombre » comme, par exemple, la trilogie de Cap America.

Contrairement au second opus, celui-ci se détache quasi complètement du support de base. Ce qui nous permet de profiter de deux histoires plutôt intéressantes.
L’idée de choisir Xavier et Caliban comme uniques survivants (Bruce banner, Hawkeye, Emma Frost et un dernier que l’on ne peut spoiler pour la version « papier »), en plus de Logan, est vraiment bonne et ouvre des possibilités scénaristiques relativement sympa.
Bref, c’est une sorte de « road-movie » assez captivant dans lequel ils se sont lâchés au niveau de la violence (le deuxième effet Deadpool !).

Bien entendu, les références sont nombreuses et, a mon avis, plutôt « pointues » dans celui-ci. Je pense, notamment, à la scène qui inclut le racket + l’allusion au maïs « Green Giant » + le red (green ?) neck moustachu à casquette qui rappelle furieusement un des rejetons consanguins de Bruce Banner dans le comics.
Il y a aussi un clin d’œil à la résidence secondaire d’Angel « en hauteurs », le recyclage d’une bande peu recommandable, des noms « par-ci par-là » qui attirent l’oreille et plein d’autres bien évidemment.
En bonus, il y a même deux petites allusions à une saga bien connue avec Mel Gibson…

Ouais, il est bien ce Logan !

Polina

Surprenante adaptation d’une BD de Bastien Vivès, ce film tient plutôt bien ses promesses.
Même si de nombreux clichés un brin poussifs sont présents et que le tout prenne des allures de téléfilm, on se laisse porter par le scénario.
A ce propos, la première partie est fidèle à l’œuvre originale. La seconde se permet d’esquisser une sorte de suite assez intéressante.
Le défi principal (relevé sans problèmes) était de trouver des acteurs disposants de plusieurs cordes à leur arc (danse, dialogue et savoir parler plusieurs langues) .

Pas mal du tout. A relever qu'il n'est aucunement nécessaire d'être initié au milieu de la danse classique pour découvrir ce récit.

Hell or high water

Deux frères réalisent une série de braquages pour accumuler des fonds dans le but d’empêcher la saisie de la maison de leur mère.
Forcement, ils vont se retrouver avec un flic au cul (Jeff bridges), mais ce dernier à la particularité d’être en fin de carrière et dispose d’un flair bien affûté.

Le casting est très bon , le scénario tout autant et le travail de l’image est également soigné. Mais deux détails m’ont empêché de me fondre entièrement dans l’histoire.
En premier, j’ai eu l’impression que ce film avait du mal à digérer une influence bien précise : « No country for old men » des frères Cohen. En effet, plusieurs détails n’ont cessé de me rappeler ce (t excellent) film.
En second, c’est une sorte d’ »auto-trollage » qui a pris le dessus car le personnage principal, interprété par Chris Pine, ressemble comme deux gouttes d’eau à Gary de la truculente Team America…

…désolé.
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RoyaleWithCheese
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Wilson

Après le décès de son père, Wilson, un mec un peu perdu, un peu seul et un peu misanthrope part à la recherche de son ex et va apprendre qu’il a eu une fille. Dès ce moment, il va tout faire pour essayer de reconstituer cette famille.
Woody Harrelson surprend en incarnant parfaitement ce personnage confronté aux pires déboires et situations gênantes diverses.

L’humour tiendra une place conséquente dans ce film, ce qui est étonnant par rapport au ton général de la BD (ou plutôt du « Indy comics ») qui, comme avec toutes les histoires de Daniel Clowes, est assez sombre, cynique et mélancolique.
Ce contraste entre les deux supports est également surprenant lorsqu’on apprend que l’auteur est aussi le scénariste du film ! Donc, ce mec à vraiment de l’humour… je ne le savais pas…

Touchant et drôle à la fois, le résultat est pas mal du tout. J’ai bien apprécié dans l’ensemble.

Elvis and Nixon

Il y a cette fameuse photo (un montage, comme l’avancent certaines mauvaises langues) du King serrant la main du président Nixon qui est à la base de l’intrigue.
On découvre petit à petit, ce qui à motivé Elvis à provoquer cette rencontre, et comment Nixon a accepté ce rendez-vous improbable.

L’idée est excellente et originale, les acteurs très bons (Michael Shannon et Kevin Spacey sont truculents dans leurs rôles respectifs…. Même si ils ne ressemblent pas du tout aux personnages qu’ils incarnent !) mais l’humour qui « cherche sa tonalité » tout au long du film peine à convaincre. En effet, on hésite souvent entre du comique de situation comme le font les frères Cohen ou de la petite comédie avec enchainement de gags divers et variées mais le tout ne fait que simplement sourire quelques fois.

Cela reste sympathique tout de même mais vu le potentiel et le casting, il y avait mieux à faire a mon avis.
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messiah
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juste pour te remercier Royalwithcheese de ton super boulot à chaque fois sur les reviews des films!

tu m'as fait voir de super films déjà et je t'ai jamais remercié :up: <3
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RoyaleWithCheese
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A mais tout le plaisir est pour moi! :D

Et juste par curiosité, quels sont les films que tu as apprécié?
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messiah
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ça va être dur de tous les citer mais le dernier en date c'était whiplash <3 <3

pas du tout attiré au début, j'ai lu ta critique et j'ai pris une claque direct ;)
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RoyaleWithCheese
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Les gardiens de la galaxie – Volume 2

Après un très bon premier épisode, cette suite laisse une profonde impression de s’être fait rouler dans la farine.
En gros, il y a le même problème que dans la saga Matrix. C'est-à-dire, le premier est captivant et divertissant mais le second reprend tout ce qui à plu et en rajoute dix tonnes pour provoquer l’écœurement total du spectateur.
Et pour le troisième, aucune idée, car j’avais refusé de me déplacer jusqu’au cinéma à l’époque…

Bref, on assiste là à un flot continu de scènes foutraques, d’humour pas drôle (alors que le premier l’était) voire ringard (alors que le premier ne l’était pas), et de personnages aussi bâclés qu’inutiles incluant des séquences émotionnelles risibles (enfin un truc drôle !).
Ouais, à propos de la galerie de personnages, si quelqu’un peut m’expliquer la présence de Stallone, c’est volontiers.

Par contre, niveau références, il y a du lourd. Dans Doc Strange, je disais plus ou moins « mais qui se souvient encore du Tribunal vivant ? ». Ici, c’est encore plus pointu avec, par exemple, Ego, la planète vivante. Un truc obscur et sombre sortit tout droit des petites fiches à découper dans les vieux « Strange Special Origine » !
C’est bourré d’autres détails d’ailleurs, jusqu’à la scène post générique, unique intérêt de ce film d’ailleurs, qui introduit enfin Warlock.

Grotesque.

PS : Non ce n’est pas un spoil car vu les annonces pour la saga avec Thanos, il était plus qu’évident que le tapis rouge lui soit déroulé dans ce film…. Euh… ben en fait non, pas de tapis rouge. Juste un petit bout de Kleenex.
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RoyaleWithCheese
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The Danish Girl

Un jeune peintre Danois va, par quelques jeux complices avec sa compagne, découvrir sa vraie nature et orientation sexuelle.
Rien de bien particulier me direz-vous, mais ce film, qui s’avère être un mélange entre un biopic et une adaptation de roman, se déroule au début des années 30. Et les mœurs, à cette époque, sont relativement différentes.

Si l’histoire est très linéaire, elle laisse la place à de l’excellente prestation d’acteurs (coup de coeur pour ce couple carrément « brillant »), un esthétisme réussi et un scénario captivant qui ne sombre à aucun moment dans le pathos.

Vraiment très bien.

Problemos

Film de et avec Eric Judor (de Eric et Ramzy) mais sans Ramzy Bedia (de Eric et Ramzy).

Un couple de citadins et leur fille partent à la campagne passer quelques jours dans une communauté écolo/bobo/néo-baba/féministe/antisystème extrémiste.
Rapidement, les modes de vies vont se percuter de plein fouet et amener son lot de situations cocasses.
L’humour, sous des formes bien différentes, est omniprésent. Si certains passages sont « bof bof » d’autres m’ont carrément arraché des larmes de rires. J’ai particulièrement apprécié la scène du premier colloque « libre parole » et celle des chips (ben tiens… ça me rappelle quelque chose).

Bref, si la qualité est inégale, ce film à le mérite de bien divertir et de bénéficier d’un « capital sympathie » relativement élevé.
De plus, « un petit fond » est quand même présent. En effet, la galerie de personnages et les convictions de chacun « tacle » de manière amusante et pertinente le phénomène contradictoire de la lutte contre le système et la rigidité comportementale qu’elle engendre.
Je n'attendais pas grand chose et, finalement, passé un bon moment de franche rigolade en compagnie de cette clique.

Vraiment sympa.

Infiltrator

Bryan Cranston incarne Robert Mazur, réel chasseur de sous-fifres de Pablo Escobar dans les années 80.

Même si l’enquête relatée est intéressante, un ennui mortel va s’immiscer dès le premier quart d’heure.
Les acteurs sont bons dans l’ensemble mais ce qui vient rapidement gâcher la fête, c’est la mollesse du récit, la foire aux clichés (trop long à lister) et les détails bâclés au niveau des tenues vestimentaires (je pense surtout aux stripteaseuses et l’incohérence de leur lingerie par rapport à l’époque), de la culture du tatouage (encore de l’incohérence) et de l’architecture (bon, là, je chipote).
Réalisation peu/pas convaincante donc.

Vraiment nul.
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Santa & Cie

Pourtant allergique aux films de Noël, je me suis laissé prendre au jeu par cette comédie familiale réalisée par Alain Chabat. Il endosse également le premier rôle d'ailleurs.
Rafraîchissante et sympathique, cette histoire de père Noël et ses nombreux déboires n'a pas vraiment besoin de review détaillée.

A savoir que Alain Chabat a eu la bonne idée de privilégier les plus jeunes en ne mélangeant pas deux niveaux d'histoires (souvent, ce phénomène pénalise le public principal). Toutefois, un petit jeu de piste fort amusant pour les adultes est inclut et fait la part belle à "l'humour Canal" des années 90. C'est bourré de clins d'oeils, de références et de petites apparitions d’acteurs non crédités.

Fun!
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Sarlacc
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Ouais Santa et Cie j'ai bien kiffé aussi! <3 <3 <3
Delorean
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Cartouche (1962)
Une vieillerie bien distrayante avec bebel et claudia cardinale.
Humour bateau, bons acteurs, texte fin. ^^
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zoom le lapinou
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Open Range, un très chouette Western avec une histoire d'hommes pleins de valeurs, et si vous voulez étalonner votre home cinéma avec des détonations de pistolets réalistes c'est sur ce film là!
Piètre Dieu...
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Cid a écrit :13 Hours

Après avoir acheté le Blu-Ray il y a quelques temps, j'ai enfin pris le temps de mater le film hier soir et il faut l’avouer ce fut une excellente surprise car je me suis retrouvé en présence d’un très bon film de guerre tiré en plus d'une histoire vraie, il n'en fallait pas plus pour me scotcher au canapé.

Alors quand on voit au départ que c'est Michael Bay qui est derrière le film on peut se dire, ça y est, il va encore nous faire du Michael Bay ^^ mais alors non pas du tout et c'est là qu'on voit que ce cinéaste est vraiment capable de faire de très bons films en sortant de ces habituelles productions typées et calibrées Blockbusters…

Alors la première grande surprise pour moi c'est clairement le manque de gros noms d'acteurs présents au casting donnant ainsi un côté plus "intimiste" au film et laissant apparaître de nouvelles têtes à l'heure où la plupart des films ne misent que sur des grands noms du cinéma banckables qui assurent à eux seuls de puissants revenus.

Ensuite, le scénario tiré d’une histoire vraie je le rappelle nous mets sous tension constamment et comme il faut l’avouer je n’étais pas au courant de cette partie de l’histoire, j’ai littéralement suivi le flux du film en étant happé par ses divers rebondissements jusqu’au final.

Niveau action, on en prend plein la tronche et c’est filmé de manière judicieuse avec un réalisme incroyable avec en prime des effets quand même bien gores par moment afin de toucher au plus près du réalisme des scènes de combats qui se passent en plein conflits. J’ai également été surpris de constater qu’on montre à l’écran (chose rare) les chocs psychologiques subis par les soldats en plein conflit, faisant perdre complètement la raison à certains.

Après on peut bien sur reprocher au film son grand élan de patriotisme mais cette fois on le voit vraiment dans les deux camps, il n’est pas seulement américain, on le ressent aussi dans la partie adverse avec des terroristes persuadés de leurs causes et voulant en découdre jusqu’au bout. Et puis du côté américain, on parle quand même de valeureux soldats qui ont marqué l’histoire, il fallait quand même en faire un peu mais pour ma part j’ai trouvé ça très bien dosé. On se retrouve également confronté au problème de la hiérarchie ou les pauvres soldats en bas de l’échelle sont en attente d’aide ou d’ordres venant de plus haut et qui peinent à venir voir ne viennent même pas du tout… Toute cette phase d’attente et de dialogues pourra paraitre longue et « hacher » l’histoire mais elle est vraiment vitale selon moi au développement de l’histoire et des personnages.

Bref pour moi c’est banco et j’ai vraiment été captivé par ce 13 Hours que j’élève au niveau de La Chute du Faucon Noir, qui reste une référence du genre et en la matière. Un long métrage sur la guerre actuelle avec tout ce que ça comporte, je dis un grand OUI et je ne peux donc que vous conseiller son visionnage.

J'ai enfin pris le temps de le voir et c'était bien classe en effet. Pas aussi burné que par exemple du Sang et des Larmes (c'était une baffe) mais de chouettes personnages avec des scènes de guerre assez hallucinantes!
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Swiss Army Man

Un homme seul et désespéré sur une ile déserte va tenter de mettre fin à ses jours juste avant que le cadavre de Harry Potter ne s’échoue sur la plage.
Dès ce moment, une relation aussi intime qu’incongrue va se développer entre cet homme (le très bon Paul Dano) et ce corps sans vie. Une sorte de « road movie » va se mettre en place pour retrouver le chemin de la maison.

Même si les twists sont relativement prévisibles, cette incursion dans le monde de la schizophrénie reste bien sympathique et captivante.
Un détail inattendu invitera aussi le spectateur à se remémorer certaines scènes du film le lendemain matin, avec un café à la main et un sourire en coin.

Pas mal du tout.

Justice league

Troisième et dernier essai de ma part pour découvrir ce reboot global de l’univers DC au cinéma.

Médiocre, sans aucun suspense, ce film est d’un ennui total. L’aspect visuel n’arrange pas les choses avec ce fond vert utilisé à outrance et sans aucune subtilité. Oui, les FX sont particulièrement moche malgré le budget conséquent et l’époque à laquelle nous vivons.

Pour les personnages, Batman et Superman passent étrangement plutôt bien (pas convaincu par ce duo dans le film précédent), par contre, les autres, c’est la soupe à la grimace dès qu’ils ouvrent la bouche. Loïs et Alfred en tête d’ailleurs.

Il y a aussi de l’humour mais qui ne fait pas mouche une seule fois. Hum… enfin oui, la scène en milieu de générique de fin m’a quand même fait sourire.

Je reste bien dépité par ce gâchis total et ce besoin de vouloir absolument jouer le même jeu que la concurrence d’en face (qui, malgré les nombreuses daubes, parvient à faire du divertissement sympa assez régulièrement). Et quand je pense que le dernier Batman de Nolan se termine par la découverte de la Bat-cave par un certain Dick Grayson, il y avait peut-être matière à développer quelque chose de solide.

Mauvais.

Brimstone

Une sage-femme muette dans un environnement et une époque de type « Petite maison dans la prairie » devra faire un choix rationnel lors d’un accouchement inattendu et difficile durant la messe, le jour où le nouveau révérend prend son service.
Ce choix tragique (sauver la mère ou l’enfant) fait, le révérend lui fera vivre l’enfer car, selon lui, c’était à Dieu de décider.

Film glauque et prenant, scindé en plusieurs chapitre bien distinct (temporalité) est une pure réussite. Les acteurs sont très bons et Guy Pierce endosse à merveille le rôle du révérend lugubre.
Même si le sujet est tout autre, le début m’a brièvement rappelé « The Witch » au niveau de la tension.

En prime, il y a quelques surprises de casting dans deux chapitres : John Snow et la Sorcière Rouge de "Game of Throne", ainsi que Arthur de l’excellente série « Peaky Blinders ».

Vraiment très bon. Au point même de poster l’affiche :

Image
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