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RoyaleWithCheese
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Kidnapping Mr. Heineken

Saviez-vous que Monsieur Heineken à été kidnappé au début des années 80 ?

….et bien moi non plus. Pourtant, il y a plusieurs années, j’ai eu l’occasion de visiter le musée Heineken à Amsterdam et ils ont probablement raconté cette anecdote. Mais vu le nombre de dégustations que l’on a fait durant le parcours, j’avoue avoir complètement zappé l’info…

Si je vous parle de ma vie privée, bien que vous vous en foutiez éperdument et à juste titre, c’est parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire sur ce film. Les faits réels relatés sont loin d’être captivants et niveau prestation d’acteur, Hopkins, qui incarne ce patriarche blindé de thune, ne fait que de la figuration.
Dommage car l’on s’ennuie ferme, malgré le potentiel de cette histoire.

Ex Machina

En voyant le trailer au cinéma, j’ai eu l’impression qu’il en montrait trop, car on arrive facilement à imaginer la trame, les divers twists et la chute avec les quelques secondes d’images fournies.

C’est malheureusement bel et bien le cas.

Ce film est soigné au niveau visuel et du casting. Le scénario, bien que prévisible (même si l’on n’a pas vu le trailer) et que le thème est déjà souvent abordé, véhicule une bonne idée.
En gros, un PDG, qui est un génie depuis son enfance, organise une tombola dans son entreprise. Le gagnant est convié dans le centre de recherche durant une semaine pour découvrir la dernière évolution technologique en matière d’intelligence artificielle.

Sentiment mitigé durant le générique de fin car c’est plaisant à regarder mais le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions. Dommage.

A most violent year

« Ah tiens, tu l’as reconnu ? C’est le même acteur que dans le film d’hier soir…. »

Le hasard faisant parfois bien les choses, m’a permis de découvrir un acteur que je ne connaissais pas du tout. Il s’agit d’Oscar Isaac, vu dans « Ex machina ».
Par contre, cette fois-ci, on peut vraiment l’apprécier à sa juste valeur.

Film très bon racontant les déboires d’un PDG (décidemment !) d’une entreprise de revente de fioul sur le point de faire la plus grosse affaire de sa carrière.
Son parcours va être semé d’embuches aussi diverses que variées et il va devoir gérer la situation en s’efforçant de garder une ligne de conduite précise.
Cette histoire se déroule aux tout débuts des années 80 et un soin conséquent est porté aux détails. Bien que le rythme soit relativement lent, le scénario et la réalisation sont sans failles.

Vivement recommandé.
-And you know what they call a Quarter Pounder with Cheese in Paris?
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binuchard
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j'en attendais un peu plus de ce " A most violent year", le casting est bon, mais voilà ... un peu resté sur ma faim :mmmm:
Delorean
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Le salaire de la peur
Genial, bien tourné, bien joué.
Un monstre à faire voir.
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RoyaleWithCheese
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Under the skin

En visionnant ce film, on se pose assez rapidement la question si c est le genre à avoir une introduction qui dure les trois quart et le reste ne tenant que sur le dernier. C’est bel et bien le cas mais c’est loin d’être négatif.

Difficile d’en faire une review mais disons que, en gros, une femelle alien, interprétée par Scarlet Johanson, cherche à s’accoupler le plus souvent possible dans le but de faire disparaitre les humains. Cela n’est que suggéré brièvement.
Inutile d’en savoir plus car on assiste à un périple quasi silencieux, sans effusion d’émotions et, probablement, bourré de métaphores. Le résultat dérange autant qu’il fascine.
Quand à la forme, il y a des passages qui semblent être réalisé en caméra cachée. Des moments visuels bruts de la vie de tous les jours.
Et non, pas de vaisseau spatial ici, ni de rayon de la mort, de bruitages kitsh ou d’autres jets de poudre aux yeux. On a simplement l’impression de se promener à l’extérieur par temps maussade.

Intriguant du début à la fin, je regrette simplement le manque d’interaction avec son binôme mâle. Mais est-ce nécessaire de développer ce point ? Aucune idée…

Chappie

Après le fabuleux « District 9 », « Elysium » laissait un goût d’amertume par son scénario très moyen. Donc, juste avant d’appuyer sur play, je me suis dit que Neil Blomkamp nous avait surement pondu un film à la hauteur de son talent. Je me trompais lourdement…

En effet, nous assistons à une dégringolade qualitative flagrante. Le plus dur étant de devoir argumenter mes propos:

Tout commence par une intro rappelant furieusement le « Robocop » de Verhoeven mais avec une image totalement en lien avec « District 9 ».
On reprend la misère des townships comme trame de fond, mais au lieu de parler d’apartheid, le sujet principal sera celui de la sécurité.

Jusque là, tout va bien, mais….

…..mais le scénario va jouer la carte de la facilité en prenant les raccourcis les plus simplistes. Incompréhensible au vu du talent de ce réalisateur ! Comment quelqu'un d'aussi minutieux avec les détails peut faire ça?
Ajoutons à cela des acteurs relativement médiocres (Jackman, je n’attends plus rien de lui mais pour Sigourney Weaver, c’est la consternation !). Il y a, certes, une prise de risque en donnant des rôles à des musiciens, mais l’apport original et audacieux escompté sombre rapidement dans le ridicule plutôt que dans le barré. Pour ce qui est du « père » de Chappie, je ne suis pas en mesure de m’exprimer sur sa prestation digne des pires nanars des années 80.
Des scènes d’action absurdes et des hyper lourdingues « placement produit » vont se succéder pour arriver à un final consternant. La petite scène faisant office de « sur-final », d’ailleurs, nous (mon épouse et moi-même) a fait lâcher un « Non, mais ils ne vont pas nous faire ça quand même ? ....euh….ben si….. ».

Reste quelques points positifs quand même dont l’aspect visuel incluant la patte de Blomkamp et la réalisation globale du robot qui est bien sympa. J’ai bien aimé repérer les figurants qui jouaient dans "District 9" également, mais le tout ne sauve pas ce naufrage.

Grosse déception.
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RoyaleWithCheese
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L'amour dure trois ans

C'est complètement par hasard que j'ai appris que ce bouquin (je l'avais adoré à l'époque) a été adapté au cinéma. De plus, c'est Beigbeder himself qui se lance dans la réalisation.

En constatant, dès le générique, que Joey Starr va cotoyer Bernard Menez, on s'attend à ce que le tout donne une petite comédie bien sympathique.

Verdict ? Et bien je suis plutôt mitigé. C'est franchement pas terrible.
En effet, l'ensemble donne bel et bien la comédie à laquelle on s'attend mais le personnage principal (Gaspard Proust) vient un peu gâcher la fête. Le choix de cet acteur est pourtant pertinent car il y a clairement une ressemblance physique avec l'auteur du bouquin. Mais c'est le timbre de la voix et la verve de Beigbeder qui lui fait défaut.
Toutefois, Valérie Lemercier tire son épingle du jeu avec deux ou trois scènes où elle est vraiment drôle. J'ai bien apprécié ses brefs passages.

Voilà, ça se laisse regarder mais on l'oublie assez rapidement.

What we do in the shadows

Avons nous là le meilleur film de vampires de tout les temps ? Peut-être bien...

Ce documentaire tourné à la façon de « The Office » montre les aspects logistiques et communautaires de la vie de tout les jours dans une colocation de vampires en Nouvelle Zélande.
Vu que ces messieurs proviennent tous d'époques différentes, il est parfois difficile de cohabiter sereinement en raison des us et coutumes de chacun.

Écrit et interprété par Gemaine Clement, à qui l'on doit la fabuleuse série « Flight of the Conchords », la barre des exigences est placée, évidemment, très haute.

Verdict ? Et bien c'est un pur sans fautes. C'est franchement le genre d'humour qui m'est absolument irrésistible.
Concrètement, il y a relativement peu de gags. Pourtant, ça fourmille de détails et c'est ça qui est désopilant. De plus, les quelques FX présent (si, si, il y en a) sont des plus réussis !
Je n'en dévoilerai pas plus car trop gros risques de spoilers.
Franchement, si vous aimez les vampires, The Office, la Nouvelle Zélande, les rouquins et les Flight of the Conchords, il vous faut absolument voir ce film.

Hautement recommandé. Gros coup de cœur, donc, voici l'affiche :

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RoyaleWithCheese
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Inherent Vice

Après le très bon « The Master », Paul Thomas Anderson redonne un rôle principal à Joaqin Phoenix.
Cette fois, c’est dans une Amérique de la fin des années 60, plutôt bien reproduite, que l’histoire va évoluer. En gros, une ex girlfriend d’un détective privé débarque pour évoquer ses craintes concernant un milliardaire dont elle est tombée amoureuse. Une conspiration pour le faire interner dans un asile psychiatrique serait menée par sa propre femme…

Avec ce réalisateur, on a l’habitude de devoir un peu « deviner » ce qu’il a en tête mais, avec ce film, j’avoue ne pas toujours avoir vu juste.
J’ai vraiment cru, à un moment, que l’histoire allait se centrer sur Charles Manson ou que toute la clique des écrivains de l’époque allait débarquer (Hunter Thompson, Tom Wolf par exemple). Le tout, saupoudré d’un zeste de « The Big Lebowsky » pour l’ambiance. Mais non, c’est bien une enquête un peu foutraque menée par une sorte d’hippie malmené par une grosse ambiance paranoïaque.

Le casting est au poil, les décors bien reproduits, même si on voit que c’est souvent en studio avec des arrières plans peint et la musique colle parfaitement au contexte. A ce propos, Johnny Greenwood est de nouveau aux commandes, et ses acolytes de Radiohead vont même interpréter quelques morceaux instrumentaux.

Bref, qualité indéniable mais suis un peu passé à côté de cette histoire pourtant plus accessible que « The Master ». C’est quand même un léger sentiment d’ennui qui persiste quelques jours après le visionnage. Etrange, car tous les ingrédients pour que cela me plaise sont présents…

Foxcatcher

Tiré d’une histoire vraie, ce film relate le parcours d’un richissime excentrique qui recrute un jeune champion de lutte, tombé dans l’oubli, dans le but de décrocher la médaille d’or aux jeux Olympiques de 1988. Dans la foulée, il va vouloir (exiger ?) que le frère du lutteur, également athlète de haut niveau, rejoigne l’équipe en tant qu’entraineur.

Trois personnages aux caractères extrêmement différents vont se côtoyer, non sans mal, laissant apparaitre leurs forces et, surtout, leurs faiblesses jusqu’à un final inattendu.

Steve Carrel surprend car son rôle est en totale opposition par rapport à ce qu’il fait d’habitude (le boss irrésistible dans « The Office » version US, c’est lui !). La prestation est vraiment assurée haut la main. Il retranscrit parfaitement le mal être de ce milliardaire au vide existentiel/affectif conséquent.
Le duo de frangins assure également. On retrouve un Channing Tatum en jeune « as been » paumé et Mark Ruffalo en « force tranquille » bienveillante.

C’est lent, long et il n’y a que très peu d’action (la lutte est presque un élément secondaire). Pourtant, cela ne vient aucunement gâcher l’aspect passionnant du récit.

Très bon !

Whiplash

Parfois, il y a des purs coups de cœur inattendus. Ce film en fait clairement partie, ce qui va m’obliger à poster l’affiche à la fin de mon monologue.

C’est très simple : un jeune batteur étudiant dans un conservatoire réputé à la possibilité de se faire enrôler dans un groupe dirigé par un professeur particulièrement exigeant, aux méthodes pédagogiques originales.
Il va devoir traverser un parcours du combattant intense jusqu’à un final épique!

A mi-chemin entre « Karaté Kid » et « Full Metal jacket » (et je ne plaisante qu’à moitié !), ce film est captivant du début à la fin.

Franchement, si vous aimez le Jazz, l’action effrénée, les Chevaliers du Zodiaque, JJ Jameson et les popcorns aux raisins, vous devez absolument voir ce film !

Vivement recommandé !

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Delorean
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Films vus dans le cadre d'un concours sur lausanne.
Planète interdite -1956-
En dehors du classique bien joué ça a un bon fond et en 3ème niveau de lecture c'est kitch. ^^
Hardware
La bonne surprise avec du popcorn et aucunes attentes.
C'est pas totalement mauvais, certaines idées sont bonnes, le design du machin tient la route, c'est un peu gore mais ce truc devient ma référence basse du genre de film "drone tueur". O_o
J'hésite entre le fan film à plus gros budget et la série B ratée.
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RoyaleWithCheese
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Le royaume de Ga’Hoole

Au rayon « divertissement familial », il y a parfois des choses qui sortent du lot.
Ce long métrage en fait partie.

Vu avec mes enfants dernièrement et, même si le scénario est un peu simpliste vu le public ciblé (j’avoue m’être un peu ennuyé par moments), c’est surtout la beauté des images, la fluidité de l’animation et l’idée originale qui surprend positivement.
En gros, c’est une histoire basique de type « Médiéval-fantasy » mais importée dans un univers où les protagonistes sont des hiboux ou des chouettes.
Le générique de fin nous apprendra que c’est Zack Snyder qui est aux commandes de ce pari des plus réussis.

Très beau, très bien.

Fantastic Four – Le reboot 2015



La rançon de la gloire

L’affaire est authentique : vers la fin des années 70 à Vevey, après le décès de Charlie Chaplin, deux malfrats volent son cercueil dans le but de rançonner la famille.

Dans cette version très (trop ?) romancée, c’est Poëlvoorde qui campera le rôle du « cerveau » de ce duo de « bras cassés ». Toutefois, leur plan ne va pas se dérouler sans accrocs lorsque des plaisantins commenceront à les « troller » en demandant des rançon à leur place…

Pour cette comédie, les lieux d’origine ont été respectés. Et connaissant un peu cette petite ville pour y avoir travaillé quelques années, j’ai trouvé très amusant de voir Poëlvoorde assis dans des endroits où je prenais mes pauses de midi par beau temps.
A ce propos, la scène d’ouverture se passe dans la ville de Lausanne à environs 500 mètres de chez moi. Vous vous en foutez, certes, mais mon nombril, lui, trouve cela très drôle !

Bref, certaines scènes sont plutôt amusantes (en particulier les coups de téléphones dans des vieilles cabines ressorties spécialement pour l’occasion) même si la qualité générale de ce film est inégale.

En bref, ça ne casse pas trois pattes à un canard mais ça se laisse, tout de même, regarder.
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RoyaleWithCheese
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Gunman

Un film d’action avec un casting sympathique, généralement, je ne dis pas non. C’est cool d’avoir ce genre de chose sous le coude pour les soirées où l’on est un peu fatigué et moins attentifs aux détails que d’habitude.
Mais quand au bout de vingt minutes on se rend compte que l’on a affaire à un de ces « attrape-couillon » dans la plus pure veine de Taken et autres conneries du genre, cela devient la soupe à la grimace!
Je me demande comment des acteurs "respectables" comme Sean Penn et Javier Bardem ont pu aller se vautrer là dedans.
Face à une merde pareille, je ne vais pas prendre la peine d’argumenter plus ou de détailler le scénario car pas, mais vraiment pas, l’envie de perdre du temps à ça.

Clairement classé dans le top trois des plus grosses bouses vues cette année. C’est limite scandaleux.

Ant man

S’il y a bien un personnage Marvel sur lequel je n’aurai pas parié un copeck pour une adaptation cinématographique, c’est lui.

Après une bonne demi-heure d’introduction classique saupoudrée de références pour faire mousser les fan-boys, une série de scènes d’actions toutes plus rocambolesques les unes que les autres vont prendre le relai.
J’ai du me dire au moins trois fois à haute voix « ah ah ah, mais c’est quoi cette merde ? ». Pourtant, j’ai à chaque fois eu la sensation que ces scènes (volontairement ?) ridicules étaient contrebalancées par un doux mélange bien calibré d’humour efficace et de « cohérence » scénaristique par rapport à la saga « Avengers ». En effet, tout colle parfaitement avec les autres films.

Difficile à expliquer mais j’ai une forte impression que la réussite (improbable) de ce pari, on la doit à une sorte de « lâcher prise ». On peut imaginer qu’ils ont moins misé gros car l’attente de la part des fans est moindre par rapport à d’autres personnages. Donc, c’est l’occasion de laisser carte blanche au réalisateur en se disant « advienne que pourra ». Du coup, une sorte de « coolitude » bienvenue et efficace se dégage de ce divertissement plutôt sympathique qui contraste avec les autres films de la maison Marvel.

En prime, on a droit à une scène inattendue avec un personnage secondaire qui va l’être de moins en moins dans les prochaines productions, une équipe de « bras cassés » bien marrante, des costumes cool, une future Wasp des plus charmantes, une double ration de scènes post générique et une fourmi…. un peu particulière !

Fun!
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Rigel
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Lone Survivor : Directeur Peter Berg donc un petit doute au départ mais c'est vite parti. On pouvait avoir le risque d'un film trop patriotique mais c'est loin de ça. Une histoire vraie écrite par le survivant qui a aussi participé à l'élaboration du film. Ce film est une véritable surprise et une très bonne surprise. Concernant les acteurs je ne me faisait aucun souci concernant Wahlberg ou Ben Foster mais Taylor Kitsch et Emile Hirsch un peu plus et bien franchement là encore une très bonne surprise, ils ont vachement bosser pour entrer dans les personnages et c'est une belle réussite. Un film vraiment bien sur tous les points, ce qui n'arrive pas souvent il faut bien l'avouer.
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RoyaleWithCheese
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Pour terminer 2015, un gros « Blockbusters » au programme :

Jurassic World

Pas spécialement fan de la saga, je garde un plutôt bon souvenir du premier volet vu sur grand écran à l’époque, ainsi que de l’attraction sympathique « IRL » que l’on trouve dans certains parcs d’attractions de chez « L’oncle Sam ». Du coup, je me suis envoyé ce film en me disant qu’aucun risque de dépaysement n’allait se présenter et que la trame, probablement bien convenue, laisserait de la place à un suspense pointu. Et c’est tout ce que je demande pour une soirée relax « no brain ».

Alors oui, qui dit trame convenue pour ce type de production dit aussi probablement qu’un florilège de scènes « con-con » et placement produits à outrance va être de la partie. On met de côté un sens un peu trop critique inutile donc, et place à un spectacle ébouriffant.

Alors oui, je veux bien mettre de côté un sens un peu trop critique inutile, mais le problème est que même si on presse « play » dans cet état d’esprit, le flot continu de stupidité extrême qui prend vraiment le spectateur pour un abruti élevé aux sticks de poisson Cap’tain Igloo prend instantanément le dessus. Ce qui agace au plus haut point. C’est non stop jusqu’au combat final consternant qui laisse une sensation de malaise (oui, j’ai presque eu honte à la place des responsables de ce truc à la fin de cette séquence).

Alors oui, ce qui est incompréhensible dans cette histoire, toujours en essayant au mieux de mettre ce fameux sens critique inutile de côté, c’est de constater l’absence totale de suspense dans cette production. Un comble pour une histoire qui est sensée se reposer entièrement sur ce point.

Alors oui, c’est vide, sans suspense (je n’en reviens toujours pas !), lisse, sans caractère et il est difficile de se consoler avec les quelques scènes bien nanar présentes. Par exemple, l’ADN de sèche (mais comme j’ai éclaté de rire à ce moment !), les deux dinosaures « Pradasaurus » ne mesurant qu’une douzaine de centimètres et évoluant uniquement par paire (spécimen tout terrain, autant à l’aise sur de l’herbe humide et dans la boue que sur le bitume ou sur la moquette d’établissement de luxe. A noter également qu’ils sont capables de semer un T-Rex en rut), la scène à moto, et la boule en verre ultra résistant toujours propre pour se promener dans une zone fréquentée massivement par des herbivores gigantesques qui doivent probablement chier des bouses d’une taille colossale tout les deux mètres.

Alors oui, je me vautre dans la vulgarité une fois de plus, mais je tiens à relever qu’il est, justement, très pertinent de parler de la taille colossale des bouses tellement ce film en est une. Et probablement une des pires de 2015…
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bubbaman

Tout à fait d'accord pour Jurassic World, un nanard 3 étoiles qui a pourtant ses défenseurs... Moi je ne comprends toujours pas ce succès...
Black Morgul Lord
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Pas mieux pour JP :neg:

Durant ces vacances, j'en ai "enfin" profité pour regarder la trilogie du Hobbit en version longue :cool:

Je ne comprends toujours pas comment ils ont osé sortir la bataille des 5 armées en salles avec les tailles faites à l'époque :x :x :x
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Sarlacc
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Clair cette VL du 3ème opus est bluffante! :up: :up: :up:
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Creed : L'Héritage de Rocky Balboa

Vu hier soir et on commence vraiment bien l'année cinématographique de 2016 <3

Quel film, quelles prestations d'acteurs, que d'émotion <3 tout est réunis et on replonge dans l'essence même de la Licence, ça sent la sueur, le sang et qu'est-ce que c'est bon <3

Stallone en mentor y est bluffant et tellement touchant <3 , ce rôle de Rocky c'est lui, on oublierai presque par moment que c'est un personnage de fiction et on serait presque tenté d'aller suivre ses combats sur le net, car pour les fans de la Licence qui ont grandit avec ce champion, il fait totalement partie de notre culture :up:

Michael B. Jordan est criant de vérité dans son rôle du fils de l'ombre du grand Apollo Creed et donne une prestation à l'écran qui confirme plus que jamais son statut d'étoile montante d'Hollywood <3 :up:

La BO, même si je suis d'ordinaire peu amateur de ce registre, colle au tout et nous plonge encore plus dans le film <3 et je ne parle même pas du thème musical qu'on connait tous sorti à un moment clé du film et qui file la pêche :up: <3

Bref vous l'aurez compris c'est du tout grand art pour moi et ça m'a totalement conquis <3 Le genre de film qui te donne envie de te foutre en jogging et balancé des jabs dans ton salon ^^
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Love & Mercy

Un biopic qui va se concentrer sur le compositeur et chanteur des Beach Boys, Brian Wilson et sa lutte contre la maladie.

Cette histoire, sur deux plans, va surtout relater la période où son réel génie va apparaitre lors des sessions de studio pour l’album culte « Pet sounds ». Disque qui ressemble plus à un projet personnel qu’un énième album du groupe.
L’autre partie, qui fait plus ou moins office de fil conducteur, se concentre sur sa rencontre avec son épouse actuelle.

Le résultat est plutôt bon et intéressant mais je crains fortement que si l’on ne connait pas trop le sujet de base et l’époque relatée (son obsession pour les techniques d’enregistrement de Phil Spector n’est que vaguement suggérée par exemple), on risque de s’ennuyer un peu. Mais perso, j’ai plutôt bien aimé.

Jersey Boys

Naïvement, je pensais voir une fiction sur des musiciens dans les années 50. En fait, il s’agit d’un biopic sur un de ces fameux groupe dont on (j’) ignore l’existence, mais qui à produit des tubes incontournables.

Vous vous êtes déjà dit « ah, c’est eux qui ont fait ça ? » d’un air surpris et amusé en voyant des musiciens jouer un morceau archi connu en vous rendant compte que ce c’est la version d’origine ? Et bien ce phénomène risque de se reproduire en visionnant ce film.

Assez sympa dans l’ensemble, la réalisation, assurée par Clint Eastwood, adopte un ton plutôt léger et comporte des passages un peu trop « planplan » et limite « culcul la praline » par moments. Cela dit, ça se laisse regarder même si cette histoire manque cruellement de piment.

Pas mal et divertissant en résumé…
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Sarlacc
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Cid a écrit :Creed : L'Héritage de Rocky Balboa

Vu hier soir et on commence vraiment bien l'année cinématographique de 2016 <3

Quel film, quelles prestations d'acteurs, que d'émotion <3 tout est réunis et on replonge dans l'essence même de la Licence, ça sent la sueur, le sang et qu'est-ce que c'est bon <3

Stallone en mentor y est bluffant et tellement touchant <3 , ce rôle de Rocky c'est lui, on oublierai presque par moment que c'est un personnage de fiction et on serait presque tenté d'aller suivre ses combats sur le net, car pour les fans de la Licence qui ont grandit avec ce champion, il fait totalement partie de notre culture :up:

Michael B. Jordan est criant de vérité dans son rôle du fils de l'ombre du grand Apollo Creed et donne une prestation à l'écran qui confirme plus que jamais son statut d'étoile montante d'Hollywood <3 :up:

La BO, même si je suis d'ordinaire peu amateur de ce registre, colle au tout et nous plonge encore plus dans le film <3 et je ne parle même pas du thème musical qu'on connait tous sorti à un moment clé du film et qui file la pêche :up: <3

Bref vous l'aurez compris c'est du tout grand art pour moi et ça m'a totalement conquis <3 Le genre de film qui te donne envie de te foutre en jogging et balancé des jabs dans ton salon ^^

Ouais tu dis un truc avec lequel je suis à fond d'accord, c'est le fait que Rocky semble faire partie de la réalité. Et d'ailleurs, l'avalanche nostalgique ressentie au visionnage de ce film n'y est pas étranger. Rocky, c'est un héros d'enfance. Et ça fait tout drôle de le retrouver après toutes ces années (même si il réapparaît dans Rocky 6 on est d'accord).

Ouais émotionnellement ça fonctionne super bien. C'est cousu de fil blanc, mais ça marche, car ça touche l'humanité en plein centre.

Splendide.
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Child 44

Quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale, on va suivre l’aventure d’un certain Leo Demidov (Tom Hardy) qui fait partie de la police secrète Soviétique.
Trois grandes lignes vont s’entremêler subtilement dès le départ : une affaire de meurtre d’enfant, l’impact d’un régime politique rigide et une histoire d’amour.

Après un démarrage des plus prometteurs, le film va s’engouffrer très lentement dans les méandres de la médiocrité.
En fait, ce n’est que le dernier quart qui est calamiteux. L’histoire est relativement intéressante et captivante.
Le seul détail qui dérange au bout d’une demi-heure est le casting paradoxalement aussi bon qu’incongru. En somme, nous avons une ribambelle d’acteurs « Hollywoodiens » qui incarnent des personnages Russes communistes avec tous les clichés qui vont avec. Manque de crédibilité donc…
Malgré cela, on arrive à « passer au dessus » mais, le dernier chapitre vient noircir le tableau. En effet, il y a comme un décrochage dans l’histoire et cela vire soudainement au film d’action bâclé et grotesque incluant, bien entendu, un épilogue vomitif.

Gros budget, gros sujet, gros casting, gros rattage.

Deadpool ! (oui, on va abuser de la touche « ! »)

A passé 40 piges, et après cette avalanche d’adaptations cinématographiques Marvel, est il encore possible de sortir d’une salle de cinéma enthousiasmé comme au premier jour ?

Et bien oui !

Autant le dire tout de suite, ce Deadpool, c’est un pur moment jouissif. Une sorte d’improbable grosse partouze « Pop-Culture » avec un rythme effréné !

Tout y passe au niveau des références (et à la moulinette s’il vous plait !) et pas que l’univers Marvel, loin de là. C’est non stop jusqu’à la dernière seconde du générique. Le scénario, qui tient sur un demi Post-it ne sert que de support à ce trublion pour faire son show.
A ce propos, on sent très rapidement que Ryan Reynolds est un « réel » fan du personnage et pas un mec qui obtient un rôle et qui dit à la presse que c’est, justement, son personnage préféré. Il fait réellement prendre vie au Deadpool du comics d’origine et l’incarne à la perfection ! Tout y est, tout est là ! Ni plus, ni moins !

D’habitude, dans ce genre de production, quelques petites références sont glissées discrètement. Ici, c’est l’inverse. L’histoire est presque secondaire. Les clins, d’oeil/Easter eggs sont omniprésents et il n’y a pas une réplique ou un plan séquence sans en avoir! C’est même au point de spoiler le film si on fait une liste….

C’est fou, mais moi qui apprécie ce genre de petits trucs à repérer, le visionnage de ce film était un peu comme secouer une canette de Coca Cola et me l’ouvrir en plein visage !

En plus, ajoutez un Colossus qui, bien qu' il ressemble à un méchant en caoutchouc dans X-Or, est également très fidèle au comics (très courtois, intègre, obstiné et limite neuneu). De plus, il parle avec son accent Russe !
Après ce détail affligeant dans la saga X-Men, Colossus à enfin son putain d’accent Russe ! Merci !

Bref, j’ai pris mon pied et, pour conclure, il me semble important de le voir en VO car il y a de nombreux jeux de mots se référant à la musique (la BO est volontairement conséquente et ringarde. C’est un concept) diffusé tout au long de l’histoire.

Et, avant de partir scruter nonchalamment d’autres topics, savez-vous comment on appelle le cancer en Espagnol ?
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Cid
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El Cancer :plol: :plol: :plol:

Fait plaisir mon Ludo de lire ta critique :up: ^^
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Sarlacc
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Ouais d'ailleurs je me demande si c'est pas la VF qui m'a foutu en l'air le film, que je n'ai aimé que moyennement justement... :cry2:
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RoyaleWithCheese
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Sarlacc a écrit :je me demande si c'est pas la VF qui m'a foutu en l'air le film
VO VS VF est un vaste sujet...

Pour les films orientés action, il y a encore quelques années, je m'en foutais un peu si le film était en VF. La qualité du doublage pouvait souvent bien passer et pour un scénario "con-con", c'était suffisant. De plus, je trouvais que le 100% VO, c'était quand même un peu du snobisme. Mais c'est en nette baisse depuis un bail, effectivement.
Perso, je ne prend plus de VF car il m'est arrivé plusieurs fois de devoir stopper net le visionnage en raison de la médiocrité de l'implication des doubleurs.

Pour les séries, c'est encore pire! Il m'est accidentellement arrivé de commencer un épisode de Daredevil en VF et j'ai du arrêter au bout de vingt secondes (pas fait gaffe lors du téléchargement). Même mésaventure avec The Walking Dead et Sons of Anarchy... insupportable! O_o
Autre anecdote, chez un pote qui "zappait", il est tombé sur Game of Throne. Je ne sais pas si c'est pire d'écouter du Lara Fabian chanter ou regarder un épisode de cette série en français... :tv2:
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Delorean
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Sans vouloir sauter dans le sujet.. la VOST tient la route dans 95% des cas, la vf dépanne pour les proches et quand le cerveau n'est pas à 100%. ^^
Globalement et même récemment les doubleurs n'ont pas le temps de ressentir la tension de la scène vu qu'ils la découvrent quand il font le doublage... :(

En ce qui concerne deadpool c'était cousu main que l'humour gras passerait mal à la traduction. (le comparatif trailer 1 vf/vost était parlant sur la scène de l'homme en rouge qui sniffait ses flingues) :mmh:
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RoyaleWithCheese
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Delorean a écrit : la VOST tient la route dans 95% des cas
Oui, quand je parle de VO, c'est, bien entendu, avec les sous titres (mes notions d'Anglais ne sont pas suffisamment développées pour regarder de la pure VO. Me suis mal exprimé donc). Disons qu'entre les intonations, ce qu'il est possible de comprendre directement et la traduction à lire, le cerveau parvient à faire le lien/tri automatiquement et le plaisir est accru.

Mais c'est un sujet qui mérite peut-être un topic de discussion... ;)
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400 Days
Version 201X d'un thème (trop) exploité : une poignée de personnes est enfermée dans un bunker sous-terrain pour voir si ils ne s'étripent pas sur une grosse durée... et forcément quelque chose cloche, plus de liaison avec le monde extérieur.

Ici les acteurs sont lambda mais ont une certaine présence sans être mémorables, le problème vient de la longueur du film: une histoire pareille tient sur 40 minutes : ici pour meubler 1h30 certains passages sont clairement trop longs voir absent.
Par contre le film est original sur la cause du désastre extérieur.

Avis perso : le style de fin n'est pas le bon; il manque certains points scénaristiques.
Spoiler!
Dans d'autres interprétations de l'histoire il y a toujours un gardien dans un sas retrouvé par les intervenants; même si le survivant finit dans le wasteland on sait que c'est du post-apo ou pas...
Références similaires : 2 épisodes de "au delà du réel" en 1997, metal hurlant chronicles (avec la variation du psychopathe et de la survivante), ...
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RoyaleWithCheese
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The Hateful height

A l’œil, je dirai que ce film comporte la scène d’introduction la plus longue jamais réalisée.
Après ces, environs, cent dix minutes de « fronçage » intensif de sourcils, l’action va nous fouetter le visage durement jusqu’au générique de fin.
Le tapis rouge pour Samuel Jackson est posé et, enfin, un rôle à la hauteur de son talent est confié à Walton Goggins. Ajoutez à cela un « reste » de casting au poil, une BO d’Ennio Morricone impec et une multitude de détails disséminés dans cette baraque et vous obtenez un huis clos des plus réussis dont il est difficile d’en faire le résumé (et je vais m’abstenir d’ailleurs).
Ouais, c’est du tout bon en somme.

Pawn Sacrifice

Ce biopic retrace le parcours de Bobby Fisher, talentueux joueur d’Echecs Américain.
En pleine période de guerre froide, battre les Russes sous cette forme devient un enjeu obsédant qui va le plonger, petit à petit, dans la paranoïa et la folie.
Tobey Maguire assure la prestation haut la main (même si parfois, on est tenté de faire la mauvaise langue en disant qu’il court derrière l’Oscar en jouant dans un téléfilm) et rend cette histoire intéressante.
Film plutôt sympathique et, ma foi, suffisamment réussi pour porter la mention « pas mal du tout ». A noter également que des images d’archives concernant les dernières années de Bobby Fisher viendront illustrer le générique de fin.

Terminator Genisys

Vu qu’il m’est difficile de savoir par quoi commencer, je vous propose, en attendant, de choisir l’étiquette de ce film (soulignez ce qui vous convient) : Phénoménal étron, Bouse gargantuesque, Infâme escroquerie « direct-to-VHS ».

Mais essayons quand même de pondre quelque chose plus ou moins dans l’ordre: tout commence (et dure un sacré moment) par un navet imbouffable. Une pure réalisation qui fleure bon, sur le plan scénaristique, la misère télévisuelle des années 90. Puis, au moment où on se dit que cet abrutissement a bien assez duré et que l’on va appuyer sur stop, une scène surréaliste et indéfendable (j’attend les arguments de la prod’ avec impatience) va nous pétrifier instantanément.
En effet, une course poursuite avec deux hélicoptères va propulser ce film au rayon « nanar Bollywood ». Mais, bien entendu, sans cet aspect second degré que nos amis à moustache et aux plats délicieusement épicés maîtrisent à la perfection.
Difficile, voire impossible de décrire ce passage rocambolesque tellement c’est con et mal foutu. J’en reste sans voix !

Bref, inutile de lister les divers moments douteux qui jalonnent ce film car ce qui est réellement énervant ici, ce n’est pas les acteurs qui font « ce qu’ils peuvent avec ce qu’on leur donne » ni le scénario griffonné sur un bout de serviette en papier par un stagiaire à la photocopieuse durant sa pause de midi, mais la désinvolture arrogante et malhonnête du réalisateur.
En gros, on a vraiment l’impression que tout est fait dans un état d’esprit du style « de toute façon, ils vont consommer ces cons ».
Je ne suis pas un fan absolu de cette franchise à la base (cela dit, j’ai eu beaucoup de plaisir en sifflotant en continu le riff d’intro de « You could be mine » à l’époque), mais je suis estomaqué d’imaginer la réaction des puriste après avoir visionné cette escroquerie... :tv2:
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StarLord
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Five : comédie française la plus fraîche et la plus drôle que j'ai vu depuis un moment. Pitch express: on suit les aventures d'une bande de potes. Je recommande ;)

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Sarlacc
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Merci Antho je le mets dans ma liste!
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Tiens je viens de me prendre une petite claque comme je les aime avec Let us Prey, un genre de slasher en mode improbable total.
C'est bien fait, bien joué et très bien réalisé (les 3 premières minutes c'est une pure jouissance contemplative).

Je vous en dis pas plus, mais si vous cherchez un truc original, parfois too much mais on s'en fout, ce film est fait pour vous!

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StarLord
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Cpt America the winter soldier : Episode de la franchise, le plus dark mais aussi le plus joussif pour les affrontements entre héros (on se fout du motif au fond, c'est comme faire affronter un champion de kung fu contre un champion de boxe anglaise...chacun a ses forces, le coté fun en plus bien sur !) Les scènes d'action n'ont carrément rien a envier aux Bourne ou Bond, ça envoie vraiment sévèrement ! Pour moi c'est un nouveau souffle et c'est jouissif, je le conseille !
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Rigel
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la 5ème vague : Mouahahahahahahahah :plol: :plol:
Spoiler!
Non mais sérieusement. on commence par la nana qui entre dans un supermarché déjà pillé. Tient une bouteille sur une étagère (bouteille réfrigérée mais qui trône sur une étagère, tient 2 sticks oublié sur une étagère, oh une brosse a dent encore emballée, et quelques tampons au passage et pour finir tient donc 2 boîtes de sardine.

Bon passons.

Le gros vaisseau alien gigantesque qui arrive. On le regarde gentiment et là pendant 10 jours il bouge pas et là tu vis comme si de rien n'était et tu envoies tes gosses à l'école. Passons à la suite bien sûr le fameux camp de réfugiés où tu sais bien sûr que tout va bien se passer. Les militaires qui se pointent, tout le monde est content. Ils disent de mettre les gosses dans les bus à l'écart des parents, bien sûr tout le monde le fait.

Passons sur la nana militaire au rouge à lèvre bien flashy et la coupe de cheveux totalement ridicule. Les gamins qui suivent l'entraînement y compris des gosses de 7-8 ans à qui on file des flingues. Et pas un pour pleurer et réclamer papa ou maman.

Pendant se tombe l'ado se fait flinguer, un type qui sort de nulle part la soigne. Et bien sûr il est tout mimi et elle fini par le suivre. La nana qui débarque je sais pas d'où et qui veut la jouer méchante ado qui déteste tout le monde.

oh elle fini par embrasser le joli garçon. Tient donc je m'y attendais pas, mais alors pas du tout.

Les gosses et ados en mode full combat. C'est tellement ridicule :plol: Envoyer des gamins pour des missions clairement pour des adultes. Bien sûr on les amène en hélico, c'est sûr que les aliens ne les voient pas venir. Purée les méchants doivent vraiment être nuls pour se faire avoir. C'est maintenant qu'ils réalisent que les militaires ne leur disent pas tout.

Oh le minet est en fait un méchant, tient donc on s'y attendait pas du tout.

Ok les militaires sont des aliens et là elle se fait avoir par une ado qui jouait au foot quelques semaines auparavant. et là l'ancien joueur de foot ado lui aussi bat un adulte. Ils sont devenus rudement forts les anciens lycéens. Le minet arrive à point donné comme par hasard. Oh elle retrouve son frangin comme par hasard. Et ils s'échappent in extremis.


Ce film est tellement irréaliste qu'il en devient marrant. Marrant de trouver toutes les incohérences dans un film du genre. Pourtant l'histoire avec le vaisseau alien et les différentes vagues d'attaque aurait pu donner un film sympa. Mais là on tape vraiment dans le n'importe quoi. Mouaip un énième film pour ado, logique du début à la fin et incohérent sur tout la ligne.
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