Forum SwissCollectors

American Hustler


Plus ou moins inspiré d’une histoire vraie, ce film narre la galère que doit gérer un couple d’escrocs piégé par un agent du FBI. Ce dernier va leur proposer un deal, soit, l’aider à inculper des politiciens corrompus grâce à leur expérience dans le monde des magouilles en tout genre contre leur acquittement.

Le déroulement du scénario est  prenant jusqu’à la dernière seconde.

Belle brochette d’acteurs incluant un Christian Bale avec une surcharge pondérale incroyable si on prend en compte ses changements de morphologie selon les rôles qu’il doit jouer (grosse variation entre The Fighter et Batman par exemple) et Amy Adams, ultra-sexy en toute circonstance.

En bonus, De Niro débarque pour une brève apparition à un moment où l’on ne s’y attend pas pour une scène particulièrement marquante.

Il y a quelques  touches d’humour  qui passent bien, en particulier tout ce qui tourne autour du Cheikh Mexicain (quoique le Cheik français en survêtement Tacchini jouant aux GI Joes est pas mal non plus).

Prestation d’acteurs, scénario, dialogues et même la BO (quoique assez convenue) sont impeccables. Bref, j’ai adoré !



Cloverfield

Film catastrophe mettant en scène un monstre gigantesque qui détruit Manhattan.

L’idée est de ne montrer que le minimum en faisant en sorte que tout soit basé sur un document amateur, une vidéo filmée par un des personnages de l’histoire qui parvient à capter la panique générale et la fuite du petit groupe dont il fait partie. De ce fait, on ne saura rien sur l’origine du dit monstre, ce qui peut être frustrant, mais ce point est important pour garder une cohésion du concept de base.

Concrètement, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais si on fait abstraction du pénible dernier quart d’heure (romance à baffer et deux ou trois scènes particulièrement stupides), c’est suffisamment divertissant.

Cid a écrit :Moi tu confirmes malheureusement mes craintes

Je ne savais pas trop quoi penser de ce film et je n'avais pas plus envie que ça d'aller le voir je vais donc patienter merci mon JB

Lol, pas sûr que tu lui dise encore merci après la vision du film ;-)

9/10 pour moi

Un nouveau chef d'œuvre de la SF

Merci Cruise ...

Je note mon poto

Pareil que Pizz' une p'tite bombe ce film !!! Tom Cruise sait choisir ses projets SF, la grande classe

vu cet après-midi ... encore mieux que le premier du nom

Me tarde de le voir car j'ai vraiment adoré le 1

gros gros moment de ciné

Europa Report

Une moment prenant, l'histoire est bien construite et nous a tenu en haleine jusqu'à la fin!
Une vision très intéressante d'un futur qui pourrait se produire!

Les rayures du zèbre

Un « chasseur de têtes footbalistiques » belge, interprété par Poelvoorde, part régulièrement en Afrique pour repérer des futures stars du ballon rond et les ramener en Europe.

Avec un pitch pareil, Poelvoorde comme acteur principal et Mariage à la réalisation, on peut s’attendre à un film « tragi-comique » bien croustillant.
C’est le cas avec la première partie incluant quelques séquences particulièrement drôle (l’argent pour le taxi, l’entretien chez le ministre, l’association Suisse « une paire de godasse pour mon pote Africain » et le projet du salon de coiffure) mais le tout s’essouffle rapidement. Il y a cette idée, quoique bonne, de virer sur une sorte de documentaire à propos de cette misère sociale qui pousse des africains désœuvrés à accepter tout et n’importe quoi, mais le résultat ne fait pas vraiment mouche. Toutefois, la patte du réalisateur y est.

Certes, il y a Poelvoorde qui fait du Poelvoorde, c'est-à-dire qu’il est toujours aussi bon dans le registre « gros con imbu de lui même mais avec du cœur quand même », mais, à force, cela devient redondant. On est très loin de sa trilogie mythique « Les convoyeurs attendent/c’est arrivé prés de chez vous/Monsieur Manatane.

Bref, il y a de la matière et ce n’est pas forcement mauvais mais ce film se laisse juste regarder sans particulièrement marquer les esprits.  Dommage.

Only lovers left alive

Quel intérêt de pondre une énième histoire de vampires ? Qui cela peut-il bien encore intéresser ?

Ben ouais, pas moi. Cela dit, c’est Jim Jarmush qui est aux commandes et, bien entendu, cela suffit pour que je daigne me pencher sur la question.
L'idée de base est assez simple : De nos jours à Detroit, un Vampire mâle interprété par Tom Hiddelson (Loki dans les productions Marvel récentes) est en phase de dépression et envisage même le suicide. Car quand on est âgé de plusieurs siècles, on a vachement de quoi se laisser aller au sacro-saint « c’était mieux avant ». Faisons preuve d’empathie un instant, accoudons nous au bar PMU le plus proche et essayons de le comprendre.

Au bout de quinze minutes, je me suis quand même dit « mais c’est quoi cette merde » malgré que cette partie du film soit centrée sur un sujet qui me plait particulièrement, en l’occurrence, le « matos guitare ». En effet, notre vampire de service s’achète et se fait livrer des grattes vintage (authentique de chez authentique, ça mériterai presque un paragraphe. Mais après réflexion, je préfère vous épargner ce détail) qu’il collectionne et paye cash. Oui, ces vampires sont toujours blindés de thune. En même temps, ils ont largement eu le temps d’en accumuler.
Crise de GAS (Gear Acquisition Syndrome) pour se refaire un moral en acier alors?
Même pas, car l’on apprend rapidement que le monsieur, comme le veut la tradition, est aussi mélomane que romantique. Et, de nos jours, le vampire à troqué son violon pour se lancer dans du trippant « Post rock » très intense avec toute la froideur et l’atmosphère noyée dans de l’écho qui va de pair avec ce style musical.

Pourtant, contre toute attente, c’est à partir de ce point que le film va s’enrober d’une aura presque envoûtante et, curieusement, le récit va devenir, je ne sais par quel tour de magie, hyper prenant.

Sans trop rentrer dans les détails, la suite de l’histoire va mettre en scène son épouse, qui va venir le rejoindre, et la sœur de cette dernière qui va s’incruster et causer quelques déboires.
L’alimentation et toute la logistique qui va autour, ce sont des suceurs de sang, mais inutile de le rappeler, va aussi faire partie de l’intrigue.

C’est typiquement le genre de film qui a ce « je ne sais quoi » irrésistible. Une étrange sensation quand on est face à une histoire, finalement très simple et, pourtant, très riche à la fois. Difficile d’expliquer clairement mon ressenti. C’est au-delà des prestations d’acteur ou de la réalisation technique.
Un second visionnage dans quelques mois est indispensable pour confirmer mon opinion.
Autrement dit, j’ai grandement apprécié. Un tout bon Jarmush.



PS : Malgré le thème, vous ne trouverez aucune scène d’action, de suspense ou d’épouvante dans ce film.

PS 2 : Jim Jarmush à toujours été pointilleux avec le choix de la musique dans ses films. En fait, il ne choisit pas vraiment, il préfère donner carte blanche à un musicien. Cette fois-ci, c’est un certain Jozef van Wissem qui s’y colle pour un résultat carrément sublime.

PS 3 : Toujours au niveau de la relation entre la musique et Jarmush, il y a une scène où le vampire contemple un mur rempli de photos de musiciens de toutes époques (ce qui sous entend qu’il les à tous rencontrés à un moment ou un autre). Pour moi, il était impensable que Neil Young soit absent du tableau. Ce n’est qu’à la dernière seconde que je fus rassuré. C’est en bas à droite si jamais…. (de rien, c’est tout naturel)

PS 4 : Ouais, c’est typiquement le genre de film qui risque de faire exprimer des avis diamétralement opposés selon les personnes. On peut se faire chier comme pas possible si on ne rentre pas dans le tripp. C’est particulier quand même.

Merci pour ton retour sur Only lovers left alive, la bande-annonce m'avait plutôt intrigué.
Je me prendrai le BR un de ces jours.

The Colony

Ou, le grand retour du « direct to VHS ».

Film post apocalyptique se déroulant dans une nouvelle ère glacière. Les gens doivent survivre avec des maigres provisions et de l’agriculture en serre dans une sorte de base souterraine. Après, ils doivent encore gérer les maladies.

98% du budget est alloué au cachet de Fishburne. Les deux restants, j’imagine qu’ils ont été donnés au neveu du réalisateur qui maitrise plus ou moins les incrustations sur fond vert. Pour tout le reste, staff technique et acteurs/figurants, les tâches sont confiées aux stagiaires à la photocopieuse.

Concrètement, c’est cheap et d’une médiocrité constante (pas de piques de couillonnerie extrême qui permettent de rigoler la moindre alors que ce n’est pas prévu pour), le scénario tient sur un post-it usagé et c’est d’un ennui mortel. Pure perte de temps en somme. Me suis quand même fait une petite sieste d’une vingtaine de minutes. C’est le seul point positif à relever.

Juste pour argumenter la moindre concernant l’aspect cheap, c’est vraiment consternant de voir trois personnages braver les intempéries et que l’on distingue clairement, à leur démarche, qu’ils se promènent dans un studio en faisant gaffe de ne pas se prendre les pieds dans le tapis vert. De plus, sur les gros plans, ils ne prennent même pas la peine de plisser les yeux pour simuler le grand froid qui règne (je rappelle que cela se passe pendant une ère glacière). On a vraiment des visages « tout propres » qui sortent leurs répliques comme dans « Hélène et les garçons ». Quand aux prestations d’acteurs et autres figurants, je ne vais pas m’étendre…

Bref, navet à oublier au plus vite.

moi qui l'a préco , il a l'air pourtant sympa niveau bande annonce même si je m'attend pas au film de l'année

on verra bien ..

regio a écrit :moi qui l'a préco

Ils l'ont vraiment édité en VHS?

en blu-ray

connaît pas la vhs

The dark knight
Long, très long.
Nolan n'a pas su faire les films de sa trilogie courts mais dans chacun il y a ce petit quelque chose qui n'en fait pas un film pop-corn à deux tiers du film pour partir sur des finaux plutôt bien placés.

Lors de la première vision au cinéma c'est la surprise, chaque arc de chaque film est bien écrit, une fois revu ça ne joue pas trop à michael bay même si certaines ficelles sont énormes ou trop idéales.

Je le comparerais à un western du genre "il était une fois dans l'ouest", "le bon, la brute et le truand"... des films et des ambiances mythiques mais sur le moment c'est mou sans être mauvais.

vu The Colony hier soir : 6/10


perso on sent que le film est a petit budget malgré des effets spéciaux visible quand on est sur les grands plans mais ça se regarde
je ne me suis pas endormi , il ne dure que 1h30 donc ça va

ça me rappelle un peu 30 jours de nuit niveau image avec quelques effets gore vers la fin , ça restera pas dans les annales mais j'ai vu pire que ça
après j'avais eu quelques critiques et je m'attendais a du pas terrible c'est peut être pour cela aussi

Bronson

Ce film raconte le parcours délirant du délinquant le plus violent de Grande Bretagne.
Basé sur des faits authentiques, Tom Hardy surprend en incarnant ce personnage particulier.
Sur le plan de la réalisation, j’ai eu l’impression d’avoir à faire à une sorte de second « Clockwork orange ». L’empreinte de Kubrick ne semble pas très loin et l’ambiance globale est assez malsaine et bien maitrisée.
Bon film dans l’ensemble, porté quasiment par un seul acteur carrément bluffant.
Vraiment apprécié mais à relever que ce film s’adresse à un public avertit.

The wolf of Wall Street

Basé sur les mémoires d’un certain Jordan Belfort, ce film met en avant le monde la finance dans les années 80 et 90 aux USA.
Pas fan de DiCaprio, j’ai pourtant pris mon pied avec ce film frénétique et captivant. Il m’a largement convaincu. Faut quand même compter presque trois heures avec lui pourtant…
L’histoire va survoler ses débuts fulgurants et l’expansion de son entreprise de courtage. La narration est particulièrement divertissante et s’adresse directement au spectateur par moments.
Les seconds rôles sont très bons également. Mention spéciale à Jonah Hill qui assure à 100%. Lui, d’habitude, on le voit plutôt sur des affiches de films que l’on a jamais envie de voir.
Bref, résultat excellent avec un sujet intéressant, de la pure prestation d’acteurs, de l’humour, des dialogues très bons, de la coke, de l’alcool et des putes. Plein de putes.

Monuments men

Basé, encore une fois, sur des faits réels, le sujet est carrément passionnant.
Peu avant la fin de la seconde guerre mondiale, une équipe d’américains est constituée pour retrouver les œuvres d’art dérobées par les Nazi. Ajoutons à cela un casting en or (Goodman et Murray sur la même affiche ? Ouais !!!!!) et nous avons tout ce qu’il faut pour pondre un film magnifique.
Seulement voilà, c’est une bouse indigeste qui nous est servi ici. C’est d’une mollesse ahurissante. La sauce ne prend à aucun moment.
Difficile d’argumenter, mais je dirais simplement que tout est à côté de la plaque. L’aspect « reportage » de ce genre de production, ce qui constitue le fond, est inexistant et le côté « film de guerre », qui fait office de forme, ressemble à un mauvais épisode de « Happy days » sous Tranxilium. Du coup, les scènes sensées être émouvantes sont d’un ridicule risible.
Gros flop. Mais un gros hein.

Pareil pour Monuments Men. Gros flop pour moi. Y'a rien dans ce film...

The Raid

Amis de la castagne, des pains dans la gueule, des mitraillages à outrances et de la poésie, bonjour.
Nous avons là un scénario qui tient sur trois lignes. Ennui mortel alors ? Et bien non ! C’est du lourd. Vraiment une surprise ce film.
Sans rentrer dans les détails (de toute façon il n’y en a pas beaucoup), une troupe d’élite doit effectuer un raid dans un immeuble contrôlé par la mafia locale. Dès le début, cela va mal tourner et quelques membres de l’équipe vont être  isolés et vont devoir trouver le moyen de sortir. A partir de ce moment, le scénario va se focaliser sur un personnage en particulier (un mec hyper doué en castagne) et vomir un flot quasi non-stop de bastons chorégraphiées vachement impressionnantes contre divers boss de fins de niveau. Mention spéciale à la première « vraie » baston à main nue incluant couteau et tonfa.
C’est d’une brutalité pure et j’avoue avoir été amusé par la créativité du réalisateur pour montrer des scènes de violence menant à la mort relativement originales. Par exemple, la porte en morceau sauf le bas et…
Archi-minimaliste mais archi efficace comme film.

Pain & Gain

Tiré d’une histoire vraie, Ducon, Ducon et Ducon, qui sont des Bodybuilders accomplis, se lancent dans une opération de kidnapping afin de pouvoir délester de sa fortune un richissime trou du cul.
Bien entendu, vu le degré d’amateurisme de ces trois gusses, cela ne va pas se passer dans des conditions idéales.
De quoi me réconcilier avec Michael Bay ? Et bien presque. J’ai ri tout au long de ce film qui est bourré d’humour noir ou/et tragi-comique.
Très fun. Vraiment un bon divertissement.

Gangster squad

Vers le début des années 50 à Los Angeles, une équipe de choc est constituée devant agir incognito contre le gros mafieux du moment.
Le casting est des plus pertinents (particulièrement Sean Penn), le sujet suffisamment intéressant pour nous pondre un bon vieux film de gangster.
Mais le résultat démontrera le contraire. L’histoire tient la route mais au moment du générique de fin, on a une bizarre impression d’avoir vu un truc « vaguement potable » mais sans réelle saveur. Il manque vraiment un gros quelque chose pour donner vie à ces personnages et de stimuler le spectateur.
Dommage car il y avait suffisament de bons ingrédiens pour réaliser un film honorable. Ce n'est pas le cas malheureusement.

Si tu as aimé The Raid, matte toi le 2 mon poto, tu vas grave adorer

Encore plus puissant malgré certaines petites longueurs mais c'est du lourd

Je l'ai en stock. Vais le regarder dès que l'envie de matter un truc dans ce genre me prend.

C'est de nouveau un film avec lequel on a l'impression d'avoir une manette de console dans les mains?

Oui par moment en effet, j'y avais pas pensé mais tellement

Yep j'ai vu Raid 2 il y a 2 jours et c'est encore beaucoup mieux que le premier que j'avais déjà beaucoup apprécié, fonce !

47 Ronin

Bizarre, bizarre….

L’histoire, bien que largement modifiée par rapport à celle de base, est plutôt sympa, mais on a constamment l’impression qu’il manque quelque chose pour pouvoir se détendre et apprécier ce film sereinement.
Visuellement, il y a à boire et à manger. Quelques très beaux décors naturels mais beaucoup d’images de studios discutables ou, pire encore, des FX carrément moches.
Ajouter à cela un Keanu Reeves presque transparent, nous avons soudainement une odeur d’eau de Javel qui monte au nez tellement le tout semble aseptisé.  Cela donne un résultat assez fadasse. C’est con, car il y avait de quoi faire quelque chose de bon vu les moyens engagés.
Il est clair que l’on est très loin d’un fabuleux « Tigre et dragons » par exemple (ouais, c e ne sont pas les mêmes chinois, je vous l’accorde, mais je fais simplement un comparatif au niveau des contes asiatiques ancestraux).

Gros flop donc.

Captain America 2

Si on fait le bilan des deux films qui lui sont dédiés ainsi que celui des Avengers, on ne peut que faire le constat que le pari est plutôt réussit.
Sur papier, Captain Ricain véhicule une image complètement ringarde et patriotique à outrance qui montre, malheureusement, le côté négatif des vieux comics. Du coup, il est tout à fait normal d’avoir des aprioris pour une éventuelle adaptation au cinéma. A ma grande surprise, ils ont su esquiver les nombreux pièges avec brio.  Le résultat est vraiment honorable. Globalement, nous avons là un bon divertissement.

Pour recentrer sur ce second épisode uniquement, il y a de nombreux points positifs à relever. Je vais jouer au jeu de la liste :

- Nick Fury et Black Widow  mis plus en avant que les autres productions où ils figurent
- Le gadget du poignet de Black Widow « comme dans le comics » (ouais, j’aime bien ces détails)
- Falcon. L’adaptation est réussie sans sombrer dans quelque chose de kitsh
- La présence « particulière » de Zola qui devient fidèle aux comics également
- La scène de l’ascenseur
- La petite référence discrète à Doc Strange (Vivement qu’ils nous pondent un truc valable avec lui)
- Les clins d’œil à Matthew Broderick et à Sylvester Stallone
- Bah, le scénario qui, même si il est simpliste et que le twist est presque inexistant (le trailer suffit pour comprendre), c’est un film d’action qui passe bien
- Le père Stan qui vient faire son habituel caméo a un moment inattendu (je croyais qu’il n’en faisait plus)

Et dans le négatif, je listerai quelques petits trucs comme :

- La surenchère de cascades en tous genres (celle avec Falcon et l’hélico est de trop par exemple). A mon avis, il y a avait moyen de garder le rythme sans utiliser ces artifices exagérément
- Quelques dialogues mollassons/couillons, mais est-ce inévitable dans ce genre de production ?
- Scarlett Johansson qui ne peut plus mettre de bikini
- Les petites scènes durant/après le générique qui sont trop prévisibles. D’habitude, je me régale avec ces trucs mais là, suis resté sur ma faim
- On aurait pu s’attendre à quelque chose de plus consistant avec Robert Redfod mais là, je chipote…

Voilà. Film assez cool dans l’ensemble et qui démontre qu’il est possible de faire des adaptations Marvel dans une bonne  moyenne.

PS: Il y a une demoiselle blonde qui intervient à plusieurs reprises. C'est à dire, 1) la scène de la voisine (c'est la voisine donc), 2) insistance de la caméra sur son désaccord non verbal lorsque Cap' est considéré comme hors la loi, 3) de nouveau de l'insistance de la caméra dans le stand de tir vers la fin et en 5) elle à droit à sa silhouette dessinée lors du générique de fin contrairement à d'autres personnages.



Du coup, l'hypothèse est que cette série d'indices est là pour annoncer un prochain personnage important. Mais de qui s'agit t'il?
Je me pose la question si ce n'est pas Carol Danvers aka Miss Marvel qui à eu des liens avec les Avengers à une époque. Sinon, il y a aussi la Spider Woman blonde dont j'ai oublié le nom qui fait sa première apparition dans le fameux crossover commercial "Secret wars".

Une idée?

Appleseed Alpha
Le dernier appleseed fait par le même studio que le starship troopers invasion.

Graphiquement c'est bon, l'histoire est plus fine qu'ailleurs et pour une fois c'est le chapitre où Dunan et Briareos vivent en tant que mercenaires. Le "nouveau" design des personnages n'est pas gênant, c'est cohérent au même titre que le remplacement des jeep US des années 60/70 par des humvee.

Ca se laisse regarder d'une traite, sans trop de bugs scénaristiques ni abus de ralentis. Ca sent la suite mais le film peut être considéré comme une préquelle des autres films.
47 Ronins
Franchement.. un pétard mouillé. L'image est bonne mais le film est vide: attachement aux personnages et à l'histoire faible; voir certaines scènes trop prévisibles.

Sabotage : 6:10

bon pour une fois déçu dans l'ensemble , faut que Schwarzy choisisse mieux ces films sinon ça sera du direct vidéo dans les années a venir
pourtant une joie de le retrouver dans un film d'action pur et dur sans comédie derrière
avec quelques acteurs en seconds rôles au top mais a part le final qui remonte le film , il y a plusieurs scènes ou ça manque de punch , je trouve le scénario décousu et c'est bien dommage , y'avait moyen de faire beaucoup mieux

a voir pour les fans de films d'actions et du gouverneur

Alors moi perso, j'ai adoré Sabotage! Et cette fin, tellement belle quoi! C'est vraiment du tout bon j'ai trouvé, avec des personnages bien campés!

oui niveau personnage c'est le top mais on ne connaît pas assez de choses sur eux pour bien les apprécier

et comme j'ai dis , effectivement , la fin relève le niveau mais j'aurais préféré cela tout au long du film

Oui tu as raison. 10 minutes de plus pour exploiter les personnages aurait été très cool!

Harvey Milk

Ce biopic raconte le parcours d’Harvey Milk, interprété par Sean Penn, premier personnage politique américain ouvertement gay.
Ne connaissant pratiquement pas ce personnage, il m’est impossible de savoir si les faits sont fidèles ou trop romancés. Mais l’important, est que ce film est plutôt intéressant et qu’il démontre bien comment cette communauté à du faire face à de nombreux problèmes pour se faire une place « officielle » dans une Amérique exagérément puritaine.
Sujet intéressant, casting sympa, la BO aussi, je chipoterai un instant en critiquant l’image qui, par moment, fait vraiment trop « studio » malgré le grain appliqué. Mais c’est vraiment chercher la petite bête…

Get the gringo

Voilà, il est possible de temps à autre de se poser devant un film et d’ouvrir une bière tout en ricanant pendant le récit.
En gros, un mec déguisé en clown qui vient de commettre un holdup, est poursuivi par les flics proches de la frontière Mexicaine.Au moment où tout est perdu, il doit choisir s’il va croupir dans une prison ricaine ou mexicaine. Le titre est suffisamment clair pour deviner où il va crécher les prochains jours…
A partir de là, il va devoir apprendre le fonctionnement de cette prison atypique.
C’est con et l’histoire ne tient pas la route une seconde mais, pourtant, c’est du pur divertissement qui nous est proposé ici.
Mel Gibson porte complètement ce film avec son air un peu « fou fou ».
Même si l’épilogue est vomitif, c’est marrant dans l’ensemble.

Les gardiens de la galaxie

C’est vite vu, la première partie de ce film poutre. Et méchamment en plus.
La galerie de personnages est excellente. Dans cette équipe bancale, tous, sans exceptions, cartonnent (avec une petite affection particulière pour le poilu nerveux).

Visuellement, c’est aussi atypique que parfaitement dosé et, pour ne rien gâcher, l’humour y est très bon et la BO détonne, mais de manière bien pensée, avec le reste. Pourtant, dans l’univers Marvel, sur ce point, la concurrence est rude. Rude, oui, mais avec cette clique, on a vraiment l’impression que les choses sont faites sérieusement mais sans se prendre au sérieux. Difficile à expliquer, mais disons que l’ensemble donne une sensation de « plaisante/saine décontraction » que l’on ne retrouve pas chez les autres costumés.
Ajoutons à cela deux bad guys (Thanos et Ronan) très fidèle aux comics, quelques second rôles sympas (marrant de retrouver le frangin de Darryl), des FX convaincants et, pour ne rien gâcher, un réalisateur qui connais son sujet (« Super » reste mon film de superhéros favoris, toutes catégories confondues) et on a tout ce qu’il faut pour fabriquer un divertissement génialissime.

Seulement voilà, une fois l’équipe officiellement constituée et que l’on a droit au plan séquence habituel qui fait penser aux vieilles pubs « Manpower » (à la différence qu’ici, on baille et on se gratte les couilles en marchant côte à côte au ralenti), le schéma de l’histoire va devenir archi-convenu. C’est con car après une telle introduction, on se lèche les babines pour la suite.
C’est vraiment le point décevant. Il fallait juste laisser « carte blanche » au réalisateur pour qu’il nous ponde vraiment un truc pouvant tout balayer sur son chemin. Malheureusement, la prise de risque n’est pas vraiment au rendez-vous. On sent qu’il est relativement « muselé ». Mais cela doit faire partie, sans surprise, des contraintes lorsque l’on travaille avec ce genre d’entreprise avec des univers, paradoxalement, très codifiés.

Cela dit, ça reste plaisant à regarder et il se dégage vraiment une "coolitude" de cette équipe qui évince tous les autre film Marvel. Plutôt bon divertissement au final qui casserait presque trois pattes à un canard nanar…


Maintenant, pour les aficionados de l’écurie Marvel, j’ai quelques questions :

1) Un détail m’a échappé alors que le sujet est brièvement abordé. Qui est vraiment le père de Starlord ? Il y a une réponse ou il faudra attendre la saga du gantelet du pouvoir ? Serait-ce Adam Warlock en fait ?
2) Au moment où Stalord touche la pierre, j’ai eu l’impression que, niveau design et FX, Captain Mar-Vell apparaissait. C’est moi qui hallucine ou fantasme ?
3) Euh...pour la saga du gantlet, je m'avance peut-être un peu vite. Le point central du prochain épisode est déjà annoncé?

Je sèche un  peu car tout ce qui touche aux grosses sagas cosmiques chez Marvel m’est un peu abstrait.