The watch
Ayant apprécié Ben Stiller dans « La vie rêvée de Walter Mitty » et Jonah Hill dans « The wolf of Wall Street » dernièrement, j’ai eu envie de mettre de côté ma méfiance et mes aprioris négatifs concernant ces comédies où ils ont l’habitude de s’afficher.
J’ai du sourire vaguement deux fois. Grand maximum.
Je garde un vague souvenir d’une histoire de partouze, d’agent de sécurité, d’infertilité et d’extra-terrestres. C’est un peu confus, mais je ne vais pas plus développer car je préfère que cela sorte progressivement de ma mémoire.
Bref, le problème, ce n’est pas le film mais le fait que je sois hermétique à cette forme d’humour.
Vais garder ma méfiance du coup…
300 Rise of an Empire
Adapter le comics de Franck Miller 300, c’était un pari risqué mais, contre toute attente, sacrément bien réussi. J’avais adoré lors de sa sortie. Même revu à deux reprises en DVD et le plaisir est resté intact.
Du coup, il est logique que je m’intéresse à cette suite qui n’en est pas tout à fait une (passé, présent et futur proche sont abordés).
Les ingrédients sont là et…. et je ne sais quoi dire d’autre tellement j’ai eu une sensation de pauvreté. C’est vraiment bizarre.
Au bout d’un quart d’heure, je me suis dit que c’était du simple tirage sur la corde mais, pourtant, non, ce film est sincère…. vu que les ingrédients sont là !
Mais malheureusement, la « magie » a complètement disparu. Ce « je ne sais quoi » qui animait le premier opus n’étant plus de la partie, nous subissons un flot continu grotesque de scènes bourrines qui, paradoxalement, sont des plus réussies.
L’ennui (pour ne pas dire la consternation) s’installe et ce n’est, malheureusement, pas Eva Green qui vas nous sortir de là tellement sont rôle se vautre dans les clichés. Elle a pourtant de fort jolis seins, mais ils ne parviendront pas à sauver les meubles.
Dommage.
The Grand Budapest Hotel
Par quoi commencer ? C’est un peu difficile…
Disons que voila probablement le film de Wes Anderson le plus abouti. Pas forcement mon favoris, mais clairement un excellent cru.
Nous suivons une histoire rocambolesque d’héritage, de cambriolage et de grande vadrouille un brin loufoque.
Le tout est porté par un casting ahurissant. Les habitués sont là (oui, Bill Murray, parmi tant d’autres, vient faire sont habituel petit bonjour) et d’autres excellents acteurs viennent rejoindre cette grande famille. Ralph Fiennes est éblouissant et la présence de Matthieu Amalric, dans un court second rôle est bien pensée. Mais la palme revient à Willem Dafoe dans son rôle d’homme de main patibulaire absolument irrésistible. Me suis marré à chacune de ses séquences.
Comme à son habitude, Wes Anderson soigne les décors (mention spéciale à la salle des chasseurs) et les ambiances qui, ici, font très « fin des années 30 ». C’est presque de la vieille BD Franco-Belge qui nous est proposé. En effet, nous pourrions tout à fait voir Tournesol ou Quick et Flupke faisant partie des figurants et trouver ça complètement normal.
L’humour « triste » typique de ce réalisateur est aussi présent mais nettement plus en retrait par rapport à ses précédentes réalisations.
En résumé, je ne me lasse toujours pas de ses films qui sont, pour moi, de pure références au niveau de l’originalité et de prises de risques tout en restant accessibles au grand public.
Chaudement recommandé donc.
Vos derniers visionnages Ciné, DVD et Blu Ray
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RoyaleWithCheese
- Maniaque
- Messages : 2774
- Enregistré le : 01 mai 2010, 17:03
-And you know what they call a Quarter Pounder with Cheese in Paris?
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aldek
- Irradié du cervelet
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- Enregistré le : 11 janvier 2011, 23:33
GONE GIRL: 10/10
Je suis parti voir ce film vierge de tout visionnage de BA, avec quelques détails seulement sur le synopsis, un gros à priori sur l'acteur principal (j'ai toujours eu un peu de mal avec Ben) et au final, le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai pris une méchante claque !!!
. C'est du très bon Fincher, avec des rebondissements incroyables (je ne préfère pas trop m'étendre pour ne pas gâcher le truc 
) & un casting aux petits oignons. J'ai franchement hâte de le revoir en BR 
Je suis parti voir ce film vierge de tout visionnage de BA, avec quelques détails seulement sur le synopsis, un gros à priori sur l'acteur principal (j'ai toujours eu un peu de mal avec Ben) et au final, le moins que l'on puisse dire, c'est que j'ai pris une méchante claque !!!
. C'est du très bon Fincher, avec des rebondissements incroyables (je ne préfère pas trop m'étendre pour ne pas gâcher le truc ) & un casting aux petits oignons. J'ai franchement hâte de le revoir en BR -
jackelrhum
- Maniaque
- Messages : 2621
- Enregistré le : 14 février 2010, 00:07
Horns
Vu le week-end dernier, j'ai plutôt bien aimé même si sur la durée c'est assez inégal.
On retrouve bien la patte d'Aja avec ce mélange des genres, c'est inattendu et ça sort des sentiers battus.
Des scènes bien poilantes lorsque les divers protagonistes se retrouvent en présence du cornu...
Le plus du film, la superbe confirmation du talent de Daniel Radcliff qui survit bel et bien à Harry Potter.
Dracula Untold
Vu hier soir, sympa mais rien de transcendant non plus.
Luke Evans est convaincant, il y a de bonnes idées, mais j'aurai préféré que le film soit plus sombre.
Les passages qui traitent des vampires sont très réussis et le film aurait pu s'attarder d'avantage sur les origines de ce mal.
Comme on connait le destin du personnage d'avance, on a presque l'impression qu'il faut à tout prix arriver au final, et le plus directement possible.
Le final est sympa, à suivre... ou pas.
Vu le week-end dernier, j'ai plutôt bien aimé même si sur la durée c'est assez inégal.
On retrouve bien la patte d'Aja avec ce mélange des genres, c'est inattendu et ça sort des sentiers battus.
Des scènes bien poilantes lorsque les divers protagonistes se retrouvent en présence du cornu...
Le plus du film, la superbe confirmation du talent de Daniel Radcliff qui survit bel et bien à Harry Potter.
Dracula Untold
Vu hier soir, sympa mais rien de transcendant non plus.
Luke Evans est convaincant, il y a de bonnes idées, mais j'aurai préféré que le film soit plus sombre.
Les passages qui traitent des vampires sont très réussis et le film aurait pu s'attarder d'avantage sur les origines de ce mal.
Comme on connait le destin du personnage d'avance, on a presque l'impression qu'il faut à tout prix arriver au final, et le plus directement possible.
Le final est sympa, à suivre... ou pas.
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Delorean
- Maniaque
- Messages : 4130
- Enregistré le : 13 février 2010, 19:11
Soleil Vert / Solient Green
Chef d'oeuvre. Pas sûr que ce film soit tourné de nos jour; l'histoire est trop pessimiste ou visionnaire, fin sans concessions.
En dehors de l'histoire le jeu d'acteurs est bon; la mise en scène bien pensée, le film a plusieurs niveaux de lecture.
Ce film et le livre qui en est la source fait réfléchir. Le genre de film à faire voir.
The Equalizer
Quelqu'un a vu ce film?
J'ai que le souvenir de la vénérable série tv.
Chef d'oeuvre. Pas sûr que ce film soit tourné de nos jour; l'histoire est trop pessimiste ou visionnaire, fin sans concessions.
En dehors de l'histoire le jeu d'acteurs est bon; la mise en scène bien pensée, le film a plusieurs niveaux de lecture.
Ce film et le livre qui en est la source fait réfléchir. Le genre de film à faire voir.
The Equalizer
Quelqu'un a vu ce film?
J'ai que le souvenir de la vénérable série tv.
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Sarlacc
- Admin Exhibitionniste | Co-Fondateur
- Messages : 29095
- Enregistré le : 08 février 2010, 00:01
- Contact :
J'ai bien aimé le dernier Dracula. Il manque un petit coup de "génie" pour en faire un truc proche du bon gros film de genre. Mais c'est sans prétention, et les acteurs sont au top. Les SFSX sont parfois un peu cheap, c'est assez/trop sombre par moment, trop confus, mais il en ressort un truc vachement sincère. Et ça m'a touché.
Un bon 8/10
Un bon 8/10
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jackelrhum
- Maniaque
- Messages : 2621
- Enregistré le : 14 février 2010, 00:07
Ouai, il aurait pu pousser le truc plus loin, c'est inachevé selon moi.
Mais Luke Evans est classe.
Mais Luke Evans est classe.
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Rigel
- Forumeur sans pénis
- Messages : 4549
- Enregistré le : 10 février 2010, 07:55
Edge of Tomorrow : un énième film sur l'invasion alien, à croire que Rodenberry le créateur de Star Trek est le seul à avoir imaginé un premier contact où l'être humain se ferait pas bouffer par les aliens. 
Mais restons sérieux un instant, donc comme je disais encore des aliens et encore une guerre contre eux mais je dois avouer qu'en fin de compte j'ai été surprise en bien par ce film, surtout grâce à ce retour dans le temps qu'effectue Cage à chaque fois qu'il meurt. ça donne une autre dimension au film et en fin de compte ça ne tire pas trop en longueur. Donc sans être le film de l'année ça reste un bon film à regarder si on veut de l'action sans se faire péter la tronche en réfléchissant.
Mais restons sérieux un instant, donc comme je disais encore des aliens et encore une guerre contre eux mais je dois avouer qu'en fin de compte j'ai été surprise en bien par ce film, surtout grâce à ce retour dans le temps qu'effectue Cage à chaque fois qu'il meurt. ça donne une autre dimension au film et en fin de compte ça ne tire pas trop en longueur. Donc sans être le film de l'année ça reste un bon film à regarder si on veut de l'action sans se faire péter la tronche en réfléchissant.-
Rigel
- Forumeur sans pénis
- Messages : 4549
- Enregistré le : 10 février 2010, 07:55
Transcendance : Technologie vs No Technologie. IA vs No IA. Vouloir qu'un mort reste "en vie" dans un ordi, l'idée est sympa mais là bien sûr ça devient moins sympa. J'aime bien comment ils ont fait ça, tout part d'une bonne idée mais ladite idée part en couille. En voulant bien faire, on va trop loin. C'est difficile de parler du film sans spoiler mais pour faire court j'ai vraiment bien aimé ce film, différent de ce qu'on a pu voir jusque là. Et la fin qu'on voit déjà un petit peu au début du film est vraiment bien pensée. Presque 2 heures et pourtant j'ai rien vu passer.
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RoyaleWithCheese
- Maniaque
- Messages : 2774
- Enregistré le : 01 mai 2010, 17:03
Lone Survivor
Basé sur des faits réels, ce film raconte ce qu’a du subir une escouade de quatre militaires américains lors d’une mission en Afghanistan.
Est-ce romancé ou exagéré ? Je n’en sais rien. Ce qui est sur, c’est que ce film est très prenant pour son côté « reportage » avec une volonté de montrer les choses de la manière la plus réaliste possible.
La tension monte progressivement et nous scotche carrément jusqu’au générique de fin incluant des images d’archives.
On ressent clairement le stress de ces mecs se faisant canarder de toutes parts et leur lutte pour survivre.
Très bon, ça mérite le détour car c’est vraiment bien maitrisé et, en prime, cela ne sombre pas dans de l’ultra-patriotisme lourdingue.
En prime, un morceau typé « post rock » va régulièrement illustrer l’espace sonore. Dès le début, j’imaginais pouvoir me la pêter en pensant avoir reconnu Mogwaï ou Pelican mais j’avais tout faux. C’est le groupe, qui m’est totalement inconnu, « Lights & Motions » l’auteur. Pas grave, mon ego s’en remettra dans quelques jours.
Une très bonne surprise en tout cas.
Robocop (reload)
On peut légitimement se poser la question si un reload de ce film est pertinent.
Pour ma part, c’est clairement non car la réalisation de Verhoeven est presque intemporelle. En effet, les thématiques abordées sont tout à fait dans l’air du temps. Il nous avait pondu un film fort, incluant une haute dose de satyre et de critique sociale ainsi que des hypothèses concernant la sécurité dans un avenir proche qui tiennent, encore de nos jours, parfaitement la route.
Ajoutez à cela une production, un traitement d’image et des développements de personnages « sales », vous obtenez un résultat presque « dérangeant » qui lui fait accéder au titre de film culte que l’on peut ranger sans sourciller à côté de Mad Max ou de Death Wish par exemples.
Pour cette nouvelle version, j’ai du me forcer à oublier ce Chef d’œuvre (n’ayons pas peur des mots) pour essayer de mettre mes aprioris de côté et d’avoir une attitude la plus neutre possible. Un exercice d’ouverture d’esprit en somme.
Et alors ?
Le début laisse présager quelque chose de positif qui fait un peu penser à « District 9 » car on suit une équipe de tournage faisant un reportage dans le moyen orient. La crédibilité tient au moins trois minutes. Trois minutes, pas plus, car dès le début, on se prend une grosse giclée d’urine de réalisateur sur les godasses.
La couillonerie est quasi instantanée avec une scène, une fois de plus, digne de « Team America ». En gros, nous avons un père de famille qui part de chez lui en saluant son gosse et sa femme comme si il descendait en vitesse acheter trois Snickers et un Bounty au shop du coin. Seulement voilà, au lieu de ça, il rejoint un groupe et ils enfilent tous une ceinture d’explosifs. Leur plan est de veiller à bien se faire filmer par la caméra des ricains au moment où ils se feront exploser contre les robots flics.
Il ne manque plus qu’un « Bakalakaladjihad » comme cri de guerre et c’est la totale.
A partir de là, il faut redoubler d’effort pour essayer de prendre au sérieux ce film (qui lui, se prend à 200% au sérieux bien évidemment).
Et alors ?
Et alors rien à faire. C’est mauvais. Carrément rien à sauver. Disons que nous avons là un téléfilm d’action qui sent la production austère et miséreuse des années 90. C’est moche, mou (malgré le contraste entre la grosse machine lente et cette nouvelle version hyper agile), convenu, les personnages sont consternants et, en guise de boulet attaché au pied, une morale vomitive sur la capacité de l’homme à prendre toujours le dessus viendra clore ce navet.
C’est dingue quand même que des acteurs ayant un niveau plus que confirmé se soient complètement fourvoyés dans ce truc bancal.
En fait, ce film surprend par la constance de sa médiocrité du début à la fin.
A fuir donc.
Basé sur des faits réels, ce film raconte ce qu’a du subir une escouade de quatre militaires américains lors d’une mission en Afghanistan.
Est-ce romancé ou exagéré ? Je n’en sais rien. Ce qui est sur, c’est que ce film est très prenant pour son côté « reportage » avec une volonté de montrer les choses de la manière la plus réaliste possible.
La tension monte progressivement et nous scotche carrément jusqu’au générique de fin incluant des images d’archives.
On ressent clairement le stress de ces mecs se faisant canarder de toutes parts et leur lutte pour survivre.
Très bon, ça mérite le détour car c’est vraiment bien maitrisé et, en prime, cela ne sombre pas dans de l’ultra-patriotisme lourdingue.
En prime, un morceau typé « post rock » va régulièrement illustrer l’espace sonore. Dès le début, j’imaginais pouvoir me la pêter en pensant avoir reconnu Mogwaï ou Pelican mais j’avais tout faux. C’est le groupe, qui m’est totalement inconnu, « Lights & Motions » l’auteur. Pas grave, mon ego s’en remettra dans quelques jours.
Une très bonne surprise en tout cas.
Robocop (reload)
On peut légitimement se poser la question si un reload de ce film est pertinent.
Pour ma part, c’est clairement non car la réalisation de Verhoeven est presque intemporelle. En effet, les thématiques abordées sont tout à fait dans l’air du temps. Il nous avait pondu un film fort, incluant une haute dose de satyre et de critique sociale ainsi que des hypothèses concernant la sécurité dans un avenir proche qui tiennent, encore de nos jours, parfaitement la route.
Ajoutez à cela une production, un traitement d’image et des développements de personnages « sales », vous obtenez un résultat presque « dérangeant » qui lui fait accéder au titre de film culte que l’on peut ranger sans sourciller à côté de Mad Max ou de Death Wish par exemples.
Pour cette nouvelle version, j’ai du me forcer à oublier ce Chef d’œuvre (n’ayons pas peur des mots) pour essayer de mettre mes aprioris de côté et d’avoir une attitude la plus neutre possible. Un exercice d’ouverture d’esprit en somme.
Et alors ?
Le début laisse présager quelque chose de positif qui fait un peu penser à « District 9 » car on suit une équipe de tournage faisant un reportage dans le moyen orient. La crédibilité tient au moins trois minutes. Trois minutes, pas plus, car dès le début, on se prend une grosse giclée d’urine de réalisateur sur les godasses.
La couillonerie est quasi instantanée avec une scène, une fois de plus, digne de « Team America ». En gros, nous avons un père de famille qui part de chez lui en saluant son gosse et sa femme comme si il descendait en vitesse acheter trois Snickers et un Bounty au shop du coin. Seulement voilà, au lieu de ça, il rejoint un groupe et ils enfilent tous une ceinture d’explosifs. Leur plan est de veiller à bien se faire filmer par la caméra des ricains au moment où ils se feront exploser contre les robots flics.
Il ne manque plus qu’un « Bakalakaladjihad » comme cri de guerre et c’est la totale.
A partir de là, il faut redoubler d’effort pour essayer de prendre au sérieux ce film (qui lui, se prend à 200% au sérieux bien évidemment).
Et alors ?
Et alors rien à faire. C’est mauvais. Carrément rien à sauver. Disons que nous avons là un téléfilm d’action qui sent la production austère et miséreuse des années 90. C’est moche, mou (malgré le contraste entre la grosse machine lente et cette nouvelle version hyper agile), convenu, les personnages sont consternants et, en guise de boulet attaché au pied, une morale vomitive sur la capacité de l’homme à prendre toujours le dessus viendra clore ce navet.
C’est dingue quand même que des acteurs ayant un niveau plus que confirmé se soient complètement fourvoyés dans ce truc bancal.
En fait, ce film surprend par la constance de sa médiocrité du début à la fin.
A fuir donc.
-And you know what they call a Quarter Pounder with Cheese in Paris?
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zoom le lapinou
- Photographe obsédé
- Messages : 7836
- Enregistré le : 23 juin 2010, 13:36
Merci royal, tu as sus mettre les bons mots sur le ressenti que j'ai eu sur ce robocop
Piètre Dieu...
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RoyaleWithCheese
- Maniaque
- Messages : 2774
- Enregistré le : 01 mai 2010, 17:03
12 years a slave
Après l’excellent « Shame », Mc Queen revient avec un film radicalement différent. Basé sur des faits réels, ce récit de l’esclavage aux USA avant qu’il ne soit définitivement aboli.
Solomon Northup, une homme « noir » officiellement libre se fait kidnapper et est vendu comme esclave en Louisiane.
Son calvaire durera, comme le titre du film l’indique, douze ans et il se battra pour gagner un semblant de dignité.
C’est cru et terriblement réaliste. Tout est montré sans détour. On est tenu en haleine pendant toute la durée de ce récit passionnant.
Les acteurs, tous sans exception, sont excellents. Benedict Cumberbatch joue un second rôle intéressant et, plus surprenant, Brad Pitt viendra faire une courte apparition. Il est d’ailleurs crédité parmi les producteurs de ce film dans le générique de fin. Cela dit, c’est Michael Fassbender qui va prendre une place conséquente dans la seconde partie du film. Il va carrément vampiriser le tout de part sont rôle de maître de domaine intransigeant au bord de la folie. Il va livrer une prestation qui m’a parue éblouissante. Ouais, après « Shame », il endosse un rôle radicalement différent mais cartonne une fois de plus.
Pour ne rien gâcher, visuellement, c’est très soigné et l’ambiance générale est bien maîtrisée.
Clairement un des meilleurs film que j’ai eu l’occasion de voir cette année.
Vivement recommandé!
Sin City – A dame to kill for
Allons droit au but : l’histoire principale est issue de mon chapitre favori de cette saga. Pourtant, j’ai clairement l’impression de m’être ennuyé ferme.
Cela commence plutôt bien avec la petite histoire de Marv et son manteau (avec Franck Miller himself en guest), ainsi qu’un inédit en comics avec la partie de poker contre le sénateur Roark.
Malheureusement, le plat de résistance ne parviendra pas à maintenir l’intérêt sur la longueur. C’est « lourdeau » poussif et moyennement joué. Très déçu par Eva Green en particulier qui n’est pas parvenue à faire ressortir toute la perfidie du personnage qu’elle incarne.
De manière générale, on a vraiment l’impression que le charme du premier opus s’est totalement envolé et est complètement absent dans ce second film. En effet, la « coolitude » à fait place à une sorte de vague ringardise amère. C’est assez étrange comme sensation. Même sur le plan visuel, bien que tous les éléments soient fidèles par rapport au comics, le résultat ne m’a guère enthousiasmé.
Le reste des ajouts inédits ne sont pas folichons non plus.
Bref, c’est dommage d’avoir obtenu un résultat aussi insipide vu le potentiel.
A vos risques et périls donc.
Après l’excellent « Shame », Mc Queen revient avec un film radicalement différent. Basé sur des faits réels, ce récit de l’esclavage aux USA avant qu’il ne soit définitivement aboli.
Solomon Northup, une homme « noir » officiellement libre se fait kidnapper et est vendu comme esclave en Louisiane.
Son calvaire durera, comme le titre du film l’indique, douze ans et il se battra pour gagner un semblant de dignité.
C’est cru et terriblement réaliste. Tout est montré sans détour. On est tenu en haleine pendant toute la durée de ce récit passionnant.
Les acteurs, tous sans exception, sont excellents. Benedict Cumberbatch joue un second rôle intéressant et, plus surprenant, Brad Pitt viendra faire une courte apparition. Il est d’ailleurs crédité parmi les producteurs de ce film dans le générique de fin. Cela dit, c’est Michael Fassbender qui va prendre une place conséquente dans la seconde partie du film. Il va carrément vampiriser le tout de part sont rôle de maître de domaine intransigeant au bord de la folie. Il va livrer une prestation qui m’a parue éblouissante. Ouais, après « Shame », il endosse un rôle radicalement différent mais cartonne une fois de plus.
Pour ne rien gâcher, visuellement, c’est très soigné et l’ambiance générale est bien maîtrisée.
Clairement un des meilleurs film que j’ai eu l’occasion de voir cette année.
Vivement recommandé!
Sin City – A dame to kill for
Allons droit au but : l’histoire principale est issue de mon chapitre favori de cette saga. Pourtant, j’ai clairement l’impression de m’être ennuyé ferme.
Cela commence plutôt bien avec la petite histoire de Marv et son manteau (avec Franck Miller himself en guest), ainsi qu’un inédit en comics avec la partie de poker contre le sénateur Roark.
Malheureusement, le plat de résistance ne parviendra pas à maintenir l’intérêt sur la longueur. C’est « lourdeau » poussif et moyennement joué. Très déçu par Eva Green en particulier qui n’est pas parvenue à faire ressortir toute la perfidie du personnage qu’elle incarne.
De manière générale, on a vraiment l’impression que le charme du premier opus s’est totalement envolé et est complètement absent dans ce second film. En effet, la « coolitude » à fait place à une sorte de vague ringardise amère. C’est assez étrange comme sensation. Même sur le plan visuel, bien que tous les éléments soient fidèles par rapport au comics, le résultat ne m’a guère enthousiasmé.
Le reste des ajouts inédits ne sont pas folichons non plus.
Bref, c’est dommage d’avoir obtenu un résultat aussi insipide vu le potentiel.
A vos risques et périls donc.
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Delorean
- Maniaque
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- Enregistré le : 13 février 2010, 19:11
Fury
Bon film de guerre sans trop d'esprit hollywoodien happy end ni le reste. Ca reste dans le politiquement correct sans aller dans le pire qui est surement arrivé.
Les ambiances sont bonnes, les jeux d'acteurs corrects. En termes de références: un petit côté soldat ryan, stalingrad, "de l'or pour les braves" mais aussi dans l'esprit un des volets de "MS-Igloo" avec un commando de char survivant à tout ou "Das boot" avec un char sur 2h30...
Le problème du film pourrait être quelques soucis de ressenti du temps des intervenants; surtout sur la fin où le spectateur a de la peine à se rendre compte que c'est pas le temps d'une pause café mais sur quelques heures.
Pour résumer un film de genre à voir et qui a le mérite d'avoir un background historique plus traité et réaliste que les vieux classiques ou d'autres variantes récentes.
Bon film de guerre sans trop d'esprit hollywoodien happy end ni le reste. Ca reste dans le politiquement correct sans aller dans le pire qui est surement arrivé.
Les ambiances sont bonnes, les jeux d'acteurs corrects. En termes de références: un petit côté soldat ryan, stalingrad, "de l'or pour les braves" mais aussi dans l'esprit un des volets de "MS-Igloo" avec un commando de char survivant à tout ou "Das boot" avec un char sur 2h30...
Le problème du film pourrait être quelques soucis de ressenti du temps des intervenants; surtout sur la fin où le spectateur a de la peine à se rendre compte que c'est pas le temps d'une pause café mais sur quelques heures.
Pour résumer un film de genre à voir et qui a le mérite d'avoir un background historique plus traité et réaliste que les vieux classiques ou d'autres variantes récentes.
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RoyaleWithCheese
- Maniaque
- Messages : 2774
- Enregistré le : 01 mai 2010, 17:03
Locke
Un contremaître sur un chantier « colossal » quitte son travail dans la soirée pour se rendre à un endroit précis.
Depuis son véhicule, il va devoir gérer ses obligations et responsabilités professionnelles ainsi que sa vie privée au téléphone. Oui, tout le film va se dérouler de la sorte. Juste un type dans sa voiture et un kit « main libres ». Et, en plus, l'histoire se déroule en temps réel (pas de « montage » ni de flashback ou autre tour de passe-passe dont nous avons l'habitude).
Je n'en dirai pas plus car il est impossible d'avancer quoi que ce soit sans se vautrer dans des spoilers douteux.
Le résultat est sans appel. C'est clairement, a mon goût, le film de l'année. Ça frise le génie tellement l'idée est aussi simple que brillante. C'est complètement fou, mais ce « huis-clos » dans une berline Germanique m'a tenu en haleine non-stop. Chaque « appel en absence » fait monter la pression d'un cran. Ce n'est qu'au moment du générique de fin que j'ai pu me remettre à respirer normalement. C'est carrément bluffant. Dingue de faire quelque chose d'aussi bon avec aussi peu d’éléments. Un pur exercice de style.
Je suis conscient que cette avalanche de superlatifs, alors que je ne dis pas grand chose, peut surprendre, mais je ne vois pas comment pondre une review de ce film d'une autre manière.
Pour conclure, il faut le voir en VO (stfr si besoin) pour l'accent British de Tom Hardy. Ce mec m'épate.
Tellement bon que ça mérite un visuel de l'affiche :
Un contremaître sur un chantier « colossal » quitte son travail dans la soirée pour se rendre à un endroit précis.
Depuis son véhicule, il va devoir gérer ses obligations et responsabilités professionnelles ainsi que sa vie privée au téléphone. Oui, tout le film va se dérouler de la sorte. Juste un type dans sa voiture et un kit « main libres ». Et, en plus, l'histoire se déroule en temps réel (pas de « montage » ni de flashback ou autre tour de passe-passe dont nous avons l'habitude).
Je n'en dirai pas plus car il est impossible d'avancer quoi que ce soit sans se vautrer dans des spoilers douteux.
Le résultat est sans appel. C'est clairement, a mon goût, le film de l'année. Ça frise le génie tellement l'idée est aussi simple que brillante. C'est complètement fou, mais ce « huis-clos » dans une berline Germanique m'a tenu en haleine non-stop. Chaque « appel en absence » fait monter la pression d'un cran. Ce n'est qu'au moment du générique de fin que j'ai pu me remettre à respirer normalement. C'est carrément bluffant. Dingue de faire quelque chose d'aussi bon avec aussi peu d’éléments. Un pur exercice de style.
Je suis conscient que cette avalanche de superlatifs, alors que je ne dis pas grand chose, peut surprendre, mais je ne vois pas comment pondre une review de ce film d'une autre manière.
Pour conclure, il faut le voir en VO (stfr si besoin) pour l'accent British de Tom Hardy. Ce mec m'épate.
Tellement bon que ça mérite un visuel de l'affiche :
-And you know what they call a Quarter Pounder with Cheese in Paris?
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Rigel
- Forumeur sans pénis
- Messages : 4549
- Enregistré le : 10 février 2010, 07:55
Transformers 4 : Réussir à nous faire un film de 2h30 sans histoire il est fort Michael Bay J'en attendais rien de spécial donc ça n'a pas été surprise mais par contre la dernière demie heure franchement j'en pouvais plus. Il y a tellement de n'importe quoi dans ce film que faire une liste prendrait des heures. Tout ça pour dire que si vous voulez voir des explosions à gogo vous allez être servi. A mettre dans le même panier que Pacifim Rim, Battleship ou Godzilla. Un bon film pop corn sans se faire péter la tronche.
J'en attendais rien de spécial donc ça n'a pas été surprise mais par contre la dernière demie heure franchement j'en pouvais plus. Il y a tellement de n'importe quoi dans ce film que faire une liste prendrait des heures. Tout ça pour dire que si vous voulez voir des explosions à gogo vous allez être servi. A mettre dans le même panier que Pacifim Rim, Battleship ou Godzilla. Un bon film pop corn sans se faire péter la tronche.-
Delorean
- Maniaque
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- Enregistré le : 13 février 2010, 19:11
Iron Sky
Film stupide et intelligent, irrespectueux mais sérieux, musique au top, humour et action présents où il faut.
Si c'est pas facile de faire passer le concept du "les nazis de la lune" nous attaquent (surtout avec des gens trop sérieux) le film est assez drôle (la première scène avec le smartphone, la présidente des usa,..) et puissant pour sortir le pop-corn sur le dernier tiers.
Bref; à voir.
Film stupide et intelligent, irrespectueux mais sérieux, musique au top, humour et action présents où il faut.
Si c'est pas facile de faire passer le concept du "les nazis de la lune" nous attaquent (surtout avec des gens trop sérieux) le film est assez drôle (la première scène avec le smartphone, la présidente des usa,..) et puissant pour sortir le pop-corn sur le dernier tiers.
Bref; à voir.
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Sarlacc
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Moi j'ai trouvé que ce film souffrait d'un sérieux handicap, celui d'avoir clairement le cul entre deux chaises. C'est drôle, mais pas assez. C'est politiquement incorrect, mais pas assez... Bref, ils ne sont pas allés jusqu'au bout de leur délire, et c'est dommage.
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Delorean
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Voilà pourquoi j'ai pas pu le voir la première fois. Après ça passe.Sarlacc a écrit :Moi j'ai trouvé que ce film souffrait d'un sérieux handicap, celui d'avoir clairement le cul entre deux chaises. C'est drôle, mais pas assez. C'est politiquement incorrect, mais pas assez... Bref, ils ne sont pas allés jusqu'au bout de leur délire, et c'est dommage.
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RoyaleWithCheese
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Amazing Spiderman 2
Le second volet du reboot donc...
Le premier étant, à mon goût, une des pires adaptations Marvel réalisées à ce jour, c'est en étant relativement crispé que j'ai appuyé sur play.
Et bien, pour mon plus grand plaisir, ça démarre fort avec une scène d'introduction bien rythmée incluant l'humour de Spidey fidèle au comics. Début bien cool en tout cas.
Mais, malheureusement, mon sourire s'est vite effacé. La misère rattrape rapidement ce bonhomme en costume moulant. On doit se farcir une sorte de « telenovelas » Sud-Américaine mélangée à une « Teen-movie » ponctuée par quelques scènes d'action mal foutues qui frisent le « j'm'enfoutisme total » au niveau de la réalisation. Les FX sont pas terribles et les incrustations « limite-limite ». Difficile d'y croire vu les moyens financiers qui sont alloués à ce genre de licence. C'est inexplicable.
Electro m'a laissé complètement froid, mais la palme du ridicule est attribuée au Rhino avec une scène finale qui a fait rouler ma mâchoire par terre de consternation. Putain, et le gamin.... je ne préfère même pas m'exprimer sur le sujet.
C'est con car on le voyait une fraction de seconde dans le trailer, et l'idée d'en faire une grosse armure à la Iron Man me semblait cool. Mais visuellement, c'est un sketche pas possible.
Toutefois, deux ou trois trucs fun sont présent mais ne sauvent pas du tout ce naufrage. Par exemple, pas besoin de s'appeler Sherlock pour comprendre que nous aurons droit aux « Sinister Six » dans le prochain volet. En effet, on aperçoit l'armure du Rhino, le gadget de Doc Octopus et le pack dorsal du Vautour. Avec Osborne, ça fait quatre.
Pour les deux autres, nous pouvons spéculer : Il y a une certaine Félicia qui fait une brève apparition et un mec, dont j'ai oublié le nom, qui semble se charger du recrutement de cette équipe. Mysterio peut-être ? Why not...
Je trouvais que le réalisateur s'était tiré une balle dans le pied avec le premier et bien il va devoir se pointer en chaise roulante pour le troisième.
Suis quand même écœuré de voir un de mes héros d'enfance favoris se faire mal traiter de la sorte.
Ce film monte directement sur le podium des pires bouses 2014 (Robocop et Prisoners sont les deux autres, si jamais cela vous intéresse).
Je vais retourner vomir. A plus tard.
Le second volet du reboot donc...
Le premier étant, à mon goût, une des pires adaptations Marvel réalisées à ce jour, c'est en étant relativement crispé que j'ai appuyé sur play.
Et bien, pour mon plus grand plaisir, ça démarre fort avec une scène d'introduction bien rythmée incluant l'humour de Spidey fidèle au comics. Début bien cool en tout cas.
Mais, malheureusement, mon sourire s'est vite effacé. La misère rattrape rapidement ce bonhomme en costume moulant. On doit se farcir une sorte de « telenovelas » Sud-Américaine mélangée à une « Teen-movie » ponctuée par quelques scènes d'action mal foutues qui frisent le « j'm'enfoutisme total » au niveau de la réalisation. Les FX sont pas terribles et les incrustations « limite-limite ». Difficile d'y croire vu les moyens financiers qui sont alloués à ce genre de licence. C'est inexplicable.
Electro m'a laissé complètement froid, mais la palme du ridicule est attribuée au Rhino avec une scène finale qui a fait rouler ma mâchoire par terre de consternation. Putain, et le gamin.... je ne préfère même pas m'exprimer sur le sujet.
C'est con car on le voyait une fraction de seconde dans le trailer, et l'idée d'en faire une grosse armure à la Iron Man me semblait cool. Mais visuellement, c'est un sketche pas possible.
Toutefois, deux ou trois trucs fun sont présent mais ne sauvent pas du tout ce naufrage. Par exemple, pas besoin de s'appeler Sherlock pour comprendre que nous aurons droit aux « Sinister Six » dans le prochain volet. En effet, on aperçoit l'armure du Rhino, le gadget de Doc Octopus et le pack dorsal du Vautour. Avec Osborne, ça fait quatre.
Pour les deux autres, nous pouvons spéculer : Il y a une certaine Félicia qui fait une brève apparition et un mec, dont j'ai oublié le nom, qui semble se charger du recrutement de cette équipe. Mysterio peut-être ? Why not...
Je trouvais que le réalisateur s'était tiré une balle dans le pied avec le premier et bien il va devoir se pointer en chaise roulante pour le troisième.
Suis quand même écœuré de voir un de mes héros d'enfance favoris se faire mal traiter de la sorte.
Ce film monte directement sur le podium des pires bouses 2014 (Robocop et Prisoners sont les deux autres, si jamais cela vous intéresse).
Je vais retourner vomir. A plus tard.
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Rigel
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Lucy : Le trailer était sympa mais c'était le plus intéressant du film. Pour le reste même si l'idée de départ était sympa il me laisse un arrière goût d'inachevé dans la bouche. Un film brouillon de début à la fin, on passe du coq à l'âne pendant tout le film. Et la fin c'est même pas une fin. Je sais pas trop ce que Besson voulait faire mais il devait avoir bien fumé quand il a écrit le script. Franchement le trailer laissait présager du bon mais le film c'est perdu dans tous les coins.
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Sarlacc
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Marrant Ludo, mais moi la scène du Rhino et du gosse, j'ai adoré. Pour moi, Spiderman EST ridicule de bout en bout, à la base donc. Du coup, je suis vraiment pas fan et étonnamment c'est ce moment du film que j'ai préféré! Comme quoi!
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RoyaleWithCheese
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Kitsh, oui, à 100% même, mais ridicule, pas vraiment. Le problème c'est que le réalisateur ne joue pas assez avec ce point et va trop se risquer à vouloir faire un truc trop sérieux. Et c'est ça qui est ridicule finalement je trouve.Sarlacc a écrit : Spiderman EST ridicule de bout en bout, à la base donc.
A mon goût, les deux premiers films avec Tobey Maguire étaient bien équilibré sur ce point. On retrouvait cet aspect kitsh des comics mais avec un scénario qui tenait la route. Du bon divertissement en somme.
Après, je suis conscient que pour les acteurs, ce n'est pas le même niveau que pour cette nouvelle mouture. Dafoe et Molina sont de grosses pointures quand même.
"La ville est à feu et à sang" en voix off. C'est clair que je vais aller avec mes gosses m'accouder aux barrières pour voir ce qu'il se passe...Sarlacc a écrit :Marrant Ludo, mais moi la scène du Rhino et du gosse, j'ai adoré.
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aldek
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Si Prisoners est une bouse, la plupart des films que je regarde (et on connait mes goûts) le sont 
Même si ce n'est pas un chef d'œuvre, loin de là, j'ai trouvé que c'était un excellent thriller, avec un scénar à tiroir et des acteurs très impliqués 
Même si ce n'est pas un chef d'œuvre, loin de là, j'ai trouvé que c'était un excellent thriller, avec un scénar à tiroir et des acteurs très impliqués -
Delorean
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Interstellar
Un Chef d'oeuvre, musique adaptée, tout est logique/expliqué (pas de deus ex machina pour rattraper une situation); les personnages sont bien interprêtés et exploités.
Du côté des influences je vois le 2001 de kubrick, alien (design des vaisseaux/stations/cryotubes), "2001 nights" d'hoshino http://www.senscritique.com/bd/2001_Nig ... e/31410540; et tant d'autres.
Bref ça fait plaisir de voir de la sf réaliste à échelle humaine sans tomber sur 2 heures de délire de gens isolés. C'est également agréable de voir que le film ne tombe pas dans le piège du "HAL" psychopathe ou du superpilote; dommage que le Dr.Mann ne soit pas plus développé.
Un film où il suffit de se laisser porter pour saisir le gros du film du premier coup; la science ne fait qu'habiller le thème principal et le slogan du film.
Un Chef d'oeuvre, musique adaptée, tout est logique/expliqué (pas de deus ex machina pour rattraper une situation); les personnages sont bien interprêtés et exploités.
Du côté des influences je vois le 2001 de kubrick, alien (design des vaisseaux/stations/cryotubes), "2001 nights" d'hoshino http://www.senscritique.com/bd/2001_Nig ... e/31410540; et tant d'autres.
Bref ça fait plaisir de voir de la sf réaliste à échelle humaine sans tomber sur 2 heures de délire de gens isolés. C'est également agréable de voir que le film ne tombe pas dans le piège du "HAL" psychopathe ou du superpilote; dommage que le Dr.Mann ne soit pas plus développé.
Un film où il suffit de se laisser porter pour saisir le gros du film du premier coup; la science ne fait qu'habiller le thème principal et le slogan du film.
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Sarlacc
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Ouais, personnellement, c'est pas plus ridicule qu'un Spidey qui fait ses trucs de teenage déconneur en pleine action alors que du danger explose de partout hein?RoyaleWithCheese a écrit :Sarlacc a écrit :"La ville est à feu et à sang" en voix off. C'est clair que je vais aller avec mes gosses m'accouder aux barrières pour voir ce qu'il se passe...Sarlacc a écrit :Marrant Ludo, mais moi la scène du Rhino et du gosse, j'ai adoré.
Je suis pas le public idéal. J'aime pas Spidey. Trop enfantin, trop ricain, trop kiddy quoi...
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RoyaleWithCheese
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La planète des singes : L’affrontement
Le démarrage de ce film est assez drôle. On a l’impression de voir un documentaire « National Geographic » sur le mode de vie des primates lorsqu’ils ont pris le dessus sur les autres espèces et qu’ils s’intéressent aux œuvres de Charles Burns. En plus, c’est visuellement très bien fait.
Cela dit, le scénario va rapidement venir gâcher la fête de part son aspect archi convenu. Il n’y a absolument aucune surprise dans ce film. On anticipe mentalement toutes les scènes au point d’être un brin agacé.
La galerie de personnages, très caricaturale, et la « morale » de cette histoire ne parviendront pas à sauver ce film qui est, malheureusement, fade.
C’est vraiment étrange au vu du gros potentiel de cette saga et d’un épisode précédent tout à fait honorable.
Dommage.
Hesher
Un enfant d’environs treize ans subit de plein fouet le décès de sa mère. Son père, interprété par Rainn Wilson, est dans un état dépressif qui le rend quasi démissionnaire. C’est la Grand-mère qui doit essayer, comme elle le peut, de tenir un semblant de cohésion familiale.
Ce gamin va faire une rencontre bizarre. Un certain Hesher, une sorte de punk nihiliste trentenaire sans chien, joué de manière étonnante par Joseph Gordon-Levitt, va le suivre jusque chez lui et s’installer sans aucun préavis.
Dés cet instant, on s’imagine que cette présence ambiguë va remettre du baume au cœur à tout le monde a grand coup d’humour, de culture de différences et de petits conseils altruiste sur le pourquoi du comment la vie est comme ça et qu’il faut faire face coûte que coûte car il faut de tout pour faire un monde (oui, vous pouvez siffloter le générique d’Arnold et Willy ou de Madame est servie en lisant cette phrase). En gros, on pourrait s’attendre à un pur scénario de comédie dramatique cul-cul la praline comme il y en a des caisses pleines dans les « Cash Converters ».
Seulement voilà, il n’en est rien. Cette incrustation va surtout continuer de plomber l’ambiance. Limite malsaine par moments.
La suite est difficile à décrire. Je résumerai le truc en exprimant l’impression que j’ai eu tout au long de ce film: il faut imaginer un « crossover » entre les séries Six Feet Under et Daria (la gamine des 90’ aux grosses lunettes) avec un scénario écrit par Daniel Clowes. Cela n'a pas vraiment de sens, j'en conviens, mais il m'est impossible de faire mieux. Navré.
Sans rien dévoiler, j’ajouterai qu’il faudra attendre la fin pour avoir une toute petite touche de légèreté bienvenue. C’est assez spécial disons.
A noter également que la BO inclut des vieux titres de Metalica (le logo en est même détourné pour l’affiche de ce film) et de Motorhead et que le générique de fin vaut aussi sont pesant de cacahuètes.
Intéressant.
Le démarrage de ce film est assez drôle. On a l’impression de voir un documentaire « National Geographic » sur le mode de vie des primates lorsqu’ils ont pris le dessus sur les autres espèces et qu’ils s’intéressent aux œuvres de Charles Burns. En plus, c’est visuellement très bien fait.
Cela dit, le scénario va rapidement venir gâcher la fête de part son aspect archi convenu. Il n’y a absolument aucune surprise dans ce film. On anticipe mentalement toutes les scènes au point d’être un brin agacé.
La galerie de personnages, très caricaturale, et la « morale » de cette histoire ne parviendront pas à sauver ce film qui est, malheureusement, fade.
C’est vraiment étrange au vu du gros potentiel de cette saga et d’un épisode précédent tout à fait honorable.
Dommage.
Hesher
Un enfant d’environs treize ans subit de plein fouet le décès de sa mère. Son père, interprété par Rainn Wilson, est dans un état dépressif qui le rend quasi démissionnaire. C’est la Grand-mère qui doit essayer, comme elle le peut, de tenir un semblant de cohésion familiale.
Ce gamin va faire une rencontre bizarre. Un certain Hesher, une sorte de punk nihiliste trentenaire sans chien, joué de manière étonnante par Joseph Gordon-Levitt, va le suivre jusque chez lui et s’installer sans aucun préavis.
Dés cet instant, on s’imagine que cette présence ambiguë va remettre du baume au cœur à tout le monde a grand coup d’humour, de culture de différences et de petits conseils altruiste sur le pourquoi du comment la vie est comme ça et qu’il faut faire face coûte que coûte car il faut de tout pour faire un monde (oui, vous pouvez siffloter le générique d’Arnold et Willy ou de Madame est servie en lisant cette phrase). En gros, on pourrait s’attendre à un pur scénario de comédie dramatique cul-cul la praline comme il y en a des caisses pleines dans les « Cash Converters ».
Seulement voilà, il n’en est rien. Cette incrustation va surtout continuer de plomber l’ambiance. Limite malsaine par moments.
La suite est difficile à décrire. Je résumerai le truc en exprimant l’impression que j’ai eu tout au long de ce film: il faut imaginer un « crossover » entre les séries Six Feet Under et Daria (la gamine des 90’ aux grosses lunettes) avec un scénario écrit par Daniel Clowes. Cela n'a pas vraiment de sens, j'en conviens, mais il m'est impossible de faire mieux. Navré.
Sans rien dévoiler, j’ajouterai qu’il faudra attendre la fin pour avoir une toute petite touche de légèreté bienvenue. C’est assez spécial disons.
A noter également que la BO inclut des vieux titres de Metalica (le logo en est même détourné pour l’affiche de ce film) et de Motorhead et que le générique de fin vaut aussi sont pesant de cacahuètes.
Intéressant.
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La danza de la realidad
Le grand retour de Jodorowsky dans le (son) monde du cinéma. Oui, c’est un événement. Du moins, à mon avis.
Il s’agit, cette fois, d’une adaptation de sa biographie « La danse de la réalité », que j’ai eu l’occasion de lire il y a quelques années. Toutefois, ce film ne couvre que la partie relatant l’histoire de son père jusque au départ de la famille du petit village de Tocopilla au Chili.
Il interviendra à plusieurs reprises faisant quelques apparitions et des passages en « voix off ».
Bien entendu, réalité et fiction vont se mêler de manière très poétique et rocambolesque dans le but, je présume, d’effectuer une sorte de thérapie familiale. Rentrer dans les détails me semble inutile car, si on connait un peu le bonhomme, on sait que nous allons être quelque peu malmenés durant le visionnage.
En parlant de famille, trois de ses fils ont des rôles ici. Deux secondaires et un principal qui est tenu par Brontis Jodorowsky. Il m’a bluffé complètement en jouant son propre grand-père. Brontis, c’est le petit garçon que l’on a vu dans « El Topo » et qui devait enterrer le portrait de sa défunte mère ainsi que son jouet. Cette scène m’avait marqué et le retrouver alors qu’il est âgé de plus de cinquante ans est assez troublant.
Après quelques recherches, j’ai appris qu’il a fait carrière dans le théâtre. Ce qui colle complètement avec l’impression d’avoir vu, justement, une sorte de pièce de théâtre gigantesque avec des figurants incroyables (je pense aux infirmes en particuliers) et un « sur-jeu » constant.
Avec Pamela Flores, une cantatrice réputée qui joue la mère, ils vont former un duo des plus originaux. Je les ai vraiment adorés tous les deux !
Pour Adan Jodorowsky, en plus d’avoir un petit rôle secondaire, signe la musique de ce film.
Le plus marrant dans l’histoire, c’est que j’ignorais totalement, alors que cela peut sembler évident, que Adan Jodorowsky et Adanowsky sont la même et unique personne… J’ai entendu ce morceau à la radio de nombreuses fois sans avoir fait le rapprochement :
Honte à moi.
Pour conclure, je tiendrai des propos paradoxaux en disant que j’ai adoré mais que je ne conseille pas vraiment ce film si vous ne connaissez ou ne vous intéressez pas un peu au parcours et travaux d’Alejandro Jodorowsky. C’est quand même pour un public avertit disons. De plus, la VO me semble indispensable au vu du casting particulier.
Rien de compliqué, rassurez vous, mais c’est un univers un peu particulier qui peut rebuter.
Le grand retour de Jodorowsky dans le (son) monde du cinéma. Oui, c’est un événement. Du moins, à mon avis.
Il s’agit, cette fois, d’une adaptation de sa biographie « La danse de la réalité », que j’ai eu l’occasion de lire il y a quelques années. Toutefois, ce film ne couvre que la partie relatant l’histoire de son père jusque au départ de la famille du petit village de Tocopilla au Chili.
Il interviendra à plusieurs reprises faisant quelques apparitions et des passages en « voix off ».
Bien entendu, réalité et fiction vont se mêler de manière très poétique et rocambolesque dans le but, je présume, d’effectuer une sorte de thérapie familiale. Rentrer dans les détails me semble inutile car, si on connait un peu le bonhomme, on sait que nous allons être quelque peu malmenés durant le visionnage.
En parlant de famille, trois de ses fils ont des rôles ici. Deux secondaires et un principal qui est tenu par Brontis Jodorowsky. Il m’a bluffé complètement en jouant son propre grand-père. Brontis, c’est le petit garçon que l’on a vu dans « El Topo » et qui devait enterrer le portrait de sa défunte mère ainsi que son jouet. Cette scène m’avait marqué et le retrouver alors qu’il est âgé de plus de cinquante ans est assez troublant.
Après quelques recherches, j’ai appris qu’il a fait carrière dans le théâtre. Ce qui colle complètement avec l’impression d’avoir vu, justement, une sorte de pièce de théâtre gigantesque avec des figurants incroyables (je pense aux infirmes en particuliers) et un « sur-jeu » constant.
Avec Pamela Flores, une cantatrice réputée qui joue la mère, ils vont former un duo des plus originaux. Je les ai vraiment adorés tous les deux !
Pour Adan Jodorowsky, en plus d’avoir un petit rôle secondaire, signe la musique de ce film.
Le plus marrant dans l’histoire, c’est que j’ignorais totalement, alors que cela peut sembler évident, que Adan Jodorowsky et Adanowsky sont la même et unique personne… J’ai entendu ce morceau à la radio de nombreuses fois sans avoir fait le rapprochement :
Honte à moi.
Pour conclure, je tiendrai des propos paradoxaux en disant que j’ai adoré mais que je ne conseille pas vraiment ce film si vous ne connaissez ou ne vous intéressez pas un peu au parcours et travaux d’Alejandro Jodorowsky. C’est quand même pour un public avertit disons. De plus, la VO me semble indispensable au vu du casting particulier.
Rien de compliqué, rassurez vous, mais c’est un univers un peu particulier qui peut rebuter.
-And you know what they call a Quarter Pounder with Cheese in Paris?