Les Douleurs de l'Etoile...

[Sarlacc]

Pour info, mon Medween sera normalement présenté à SFS... Bon je sais c'est plus un truc pour moi et pour le fun mais voilà!

[StarLord]

Cool ! sacré job de Benjamin que de capter se que tu as dans ton imaginaire ! on commence a se demander combien de surprise vous avez encore sous le coude la ! Chapeau !

[Black Morgul Lord]

Tu prends aussi le print du bad ass ?

Ca pourrait le faire en expo et ça nous permettrait un joli face à face

[Sarlacc]

Clair et c'est prévu! Bon ils ne seront pas face à face car pas possible mais ils seront normalement les deux là!

[Sarlacc]

Vous l'avez sans doute vu à SFS mais je mettrai l'illustration ici, avec plusieurs stades de l'évolution de l'oeuvre. Vous verrez c'est rigolo!

Merci à tous ceux qui m'ont touché deux mots à SFS concernant mes lignes!

[Sarlacc]

Voilà. Deux ans après Kaël, Benjamin s'est penché sur le héros de mon histoire: Medween. Prince issu d'un peuple aquatique (les bélénides), c'est à travers lui que s'écoulent la plupart des événements.

Je ne compte rien dévoiler ici sur la trame ou ce personnage, surtout car ça n'a aucun sens de cette manière, mais je vous laisse simplement apprécier le travail de Benjamin, qui m'a littéralement bluffé.

J'avais dans l'esprit une image de ce type, où eau et lumière se mélangeraient pour donner une teinte somptueuse à l'ensemble. La mer est le berceau de la vie, et ce concept est d'une importance capitale dans mes écrits. C'est donc tout naturellement que je voulais ce foisonnement d'êtres vivants.

Pour ceux qui ont lu (ou en partie lu) mes romans, peut-être reconnaîtrez-vous l'ombre qui se glisse dans le fond de l'image...

Encore une fois, merci à Benja pour avoir si bien su retranscrire mes tripes sur un écran d'ordinateur. T'es vraiment un chef, on dirait que tu lis dans mes pensées!

Bref, une nouvelle page se tourne. Et j'espère que suite à ces illustrations il y aura!

Maintenant, place à l'oeuvre et à son évolution!
















VERSION FINALE:

[k-1]

C'est juste terrible...

[dark kyp]

pour l'avoir vu à SFS, terrible en effet!

[chris84]

une merveille !

[Delorean]

Splendide.

[zoom le lapinou]

Très sympa j'aime bien ce genre d'ambiance

[wargrider]

Fabuleux! Dommage qu'on ne peut pas l'avoir

[StarLord]

Fabuleux! Dommage qu'on ne peut pas l'avoir

C'est clair, si un jour elle est dispo pour quelques exemplaires, je prend sans hésiter.
L imaginaire carbure quand tu regardes cette litho en live, faut que je lise ce roman y a pas moyen

[cinemodeles]

ah la vache! Qu'est-ce que c'est beau!!
C'est vrai que je trouve cette image très belle, je serai intéressé si elle est réalisée en tirages!
C'est donc ton personnage principal et sa monture habituelle? Prochaîne étape: faire réaliser ton perso en 3d!

[Sarlacc]

Merci les gars!

Pour le moment, je n'ai pas prévu de faire de tirages, pour la simple et bonne raison que je n'ai aucune idée de comment faire sur l'aspect "prix"... Je vais attendre mais si un jour tirage il y a, je les proposerai de toute façon ici même!

[fred13]

Splendide Fabrice.

Ce serait top de faire ton ouvrage (roman) illustré avec les belle litho de Benjamin

[jackelrhum]

Une merveille, j'adore !

[Sarlacc]

A mon sens, un roman doit en rester un... Je suis pas vraiment partisan des livres d'images comme ça a été fait pour Tolkien par exemple. L'imagerie doit rester celle des lignes et du lecteur, pas du dessinateur.

Merci en tout cas les potos!

[StarLord]

Un artbook des projets SC vu les tueries qui naissent chaque année, pourrait avoir sa place, one day ? avec les étapes de création comme plus haut

[Sarlacc]

Figure-toi qu'on en a déjà causé de ça en fait!

[StarLord]

Cool ! si vous avez besoin d'équipements photos le moment venu...

[Sarlacc]

Ah tiens cool! Merci!

[Sarlacc]

Et un petit chant de guerre opalien!

« Oh Mères des Mers, nous combattrons !
Pour tes récifs si beaux ! Pour ta peau mordorée,
Qui frémit parfois sous le souffle du vent.
Oh Mère d’Opalis, Cité invincible, gardienne de la Pierre Bleue !
Donne-nous la force et le courage, la sagesse et la clairvoyance.
Que notre ennemi goûte aux délices de ta furie !
Que ta haine pour tout ce qui est ombre emplisse notre cœur !
Que ta colère se déchaîne telles des vagues énormes et puissantes,
Et s’écrase sur ceux qui nous font face et te menacent !

Et si la Mort doit ici nous cueillir,
Que nos corps soient rongés par les crabes et les poissons.
Que nos os servent aux coraux pour ériger leurs fantastiques domaines,
Et que le souffle qui nous habitait retourne à l’Eau pour l’éternité,
Ou jusqu’à ce que nous puissions regagner chair,
Grâce à toi Mère des Mers ! »

[Sarlacc]

Un petit passage?

[Black Morgul Lord]

Tu parles de Léo ?

[Kresserk]

Un petit passage?

Excellent Par contre les bélénides ce n'était une caste des gaulois ?

[dantecrazy]

Comment tu nous fais languir

[dark kyp]

Moi ça va j'ai le bouquin sur la table de chevet!

[Sarlacc]

"Le jeune Kaël avait donc pénétré dans la maison, en poussant fort la porte de chêne. Les gonds avaient grincé. Ses narines avaient instantanément détecté l’odeur de viande rôtie suspendue dans l’âtre. Dans la pièce, une femme, un homme et un enfant mangeaient autour d’une table carrée. La table tremblait lorsque le père coupait nerveusement sa viande.
Leurs regards avaient aussitôt convergé vers Kaël. La femme avait hurlé de peur en agrippant le bras de son mari. L’homme s’était levé pour accourir vers Kaël. C’était un solide gaillard aux épaules larges et aux mains couvertes de corne. Un bûcheron, ou un paysan. Il s’était planté devant Kaël, les mains sur les hanches.
— Je peux savoir ce que tu fais là, mon garçon ? Tu es perdu ?
Kaël n’avait pas répondu. Il avait simplement défait l’écharpe qui lui ceinturait le bas du visage et s’était dévoilé aux yeux de tous, sans honte. L’homme avait alors reculé de plusieurs pas. Etonnamment, il n’y avait eu aucune haine dans ses yeux. Juste de la peur. Et peut-être même de la pitié, mais une pitié dissimulée sous une couche de dégoût. L’enfant de la famille avait laissé tomber sa cuillère en bois dans son bol de soupe, éclaboussant la table et ses habits. Quant à la femme, elle s’était contentée de geindre et de trembler en restant immobile, assise sur sa chaise.
— C’est... c’est…impossible ! avait balbutié l’homme. Tu es mort. Tu… Je t’ai enterré !
Ces salauds l’avaient donc reconnu. Ils l’avaient reconnu grâce à la chose qui déformait son visage. Une marque de distinction qui ne laissait place à aucun doute.
— Ejker, je t’en supplie, mets-le à la porte ! avait fini par crier la femme entre deux sanglots. Les fantômes ne reviennent pas !
L’homme, prenant son courage à deux mains, avait voulu le saisir par le col, mais Kaël s’était esquivé adroitement. Il avait couru vers la table et bondi sur cette chienne qui beuglait comme un animal. Il l’avait renversée et, avant même qu’elle ne puisse se débattre, il avait planté ses dents dans sa gorge, avait serré de toutes ses forces en tirant sa tête en arrière. Du sang avait giclé sur les planches usées du parquet. Pendant que la femme tentait vainement d’endiguer la substance écarlate de son corps, Kaël avait grimpé sur la table pour faire face à l’homme. Médusé, Ejker avait chargé. Kaël avait attendu le choc, impassible : une claque monumentale, assénée avec fureur, qu'il avait encaissée en grognant. Il s'était lourdement effondré sur le sol. Des étincelles s’étaient mises à danser devant ses yeux, mais il s’était très vite relevé en secouant sa tête. Son nez et sa bouche saignaient. Une dent s’était déchaussée. Son coeur battait à tout rompre.
Pendant que l’homme s’occupait de sa femme en appuyant un bout de tissu sur la paie béante de sa carotide, Kaël s’était rué sur lui, saisissant au passage la fourchette qu’il avait trouvée au coin de la table. De toutes ses forces, il avait planté son arme de fortune entre les deux omoplates, l’avait retiré et planté, encore et encore. L’homme avait gémi et s’était étalé sur le corps de sa femme. Kaël avait donc contourné ces deux adultes, pour venir s’accroupir face à l’homme, ce lâche d’Ejker. Il vivait encore, mais la douleur le paralysait. L’enfant, quant à lui, s’était recroquevillé dans un coin de la pièce et tremblait.
— Pourquoi ? avait demandé Kaël.
— Va-t’en, monstre ! Laisse ma famille tranquille !
— Tu n’as plus de famille, grand homme. Réponds à ma question.
— Nous n’y sommes pour rien. Tu es le fruit d’une erreur !
— Je suis né ainsi.
— Pars, je t’en supplie !
— Tu oses me supplier, grand homme ?
— Tu n’es pas un humain.
— Vous avez refusé l’amour d’un enfant… anormal. (Ce mot avait eu l’effet d’une lame de rasoir dans sa gorge.)
Kaël avait eu envie de pleurer. Mais il s’était retenu. Il était venu se planter face à l’enfant, toujours prostré au même endroit. De grosses larmes perlaient sur ses joues dodues, rougies par la chaleur de la cheminée. Sa peau était lisse, ses cheveux d’un blond brillant. Il respirait la santé. Âgé de deux ou trois ans, il avait dodeliné de la tête, comme pour s’évanouir."

[zoom le lapinou]