Les Douleurs de l'Etoile...

[cinemodeles]

ouai! et moi quand est-ce que je pourrai récupérer un exemplaire?

[lucifer]

depuis combien de temps planche tu dessus,car je peut te dire que rien que ce passage me donne envie de passer a la lecture

[Sarlacc]

Merci les gars! C'est trois fois rien!

Alors en tout ça m'a pris 8 ans pour finaliser plus de 1350 pages word... Qqch comme 2000 pages de poche quoi!

[lucifer]

ah oui quand meme

quand tu l ecrit ces murement reflechi

[jackelrhum]

Il prend bien aux tripes ce passage, bravo Fab.

[cinemodeles]

Merci les gars! C'est trois fois rien!

Alors en tout ça m'a pris 8 ans pour finaliser plus de 1350 pages word... Qqch comme 2000 pages de poche quoi!

t'a pas le moyen de le mettre en téléchargement?

[Sarlacc]

Merci les potos!

Non pas en téléchargement. Je veux surtout pas pour le moment. Et j'ai toujours un gros souci à partager mon taff! Je suis tout timide!

[cinemodeles]

Et j'ai toujours un gros souci à partager mon taff! Je suis tout timide!

Qu'est-ce qu'il faut pas entendre! Tu est sûr que tu parle de toi?

[zoom le lapinou]

Merci les potos!

Non pas en téléchargement. Je veux surtout pas pour le moment. Et j'ai toujours un gros souci à partager mon taff! Je suis tout timide!

Faut pas! Je suis impatient de te lire y a pas photo

[Sarlacc]

Je vais bientôt m'atteler à un nouveau projet avec Benjamin Carré!

Et pour info, dans le dernier passage posté, c'est l'enfance de Kaël que vous retrouvez en première page de ce topic sur son sanglier!

[jackelrhum]

Et le dernier passage en question dévoile la/l'une des raison du "masque".

Franchement y a pas de quoi être timide, t'écris super bien je pense que tout le monde est d'accord là-dessus.

[Sarlacc]

Le style c'est une chose, mais après il y a tout le reste, et franchement c'est ce "reste" qui est le plus important.


La timidité, c'était peut-être pas le bon mot en fait. C'est juste que c'est pas facile de se "mettre à nu"! (Allez-y rebondissez là-dessus!)

[jackelrhum]

C'est tout à fait compréhensible ce sentiment, surtout sur un tel travail.

Par contre, se "mettre a nu" t'as nettement moins de soucis ! (c'était facile)

[cinemodeles]

Faudra quand même que tu trouve une solution car j'aimerai vraiment te lire. T'a pas moyen de fouetter les lecteurs possédants les exemplaires de ton roman car moi je mettrai pas aussi longtemps pour le lire!

il est lourd ton fichier?

[dark kyp]

Et le dernier passage en question dévoile la/l'une des raison du "masque".

Franchement y a pas de quoi être timide, t'écris super bien je pense que tout le monde est d'accord là-dessus.

j'ai bien fait de pas le lire alors!!! SPOILER!!!!

J'en suis au début du tôme 2!

[Sarlacc]

Pour le fichier, j'ai décidé de ne plus l'envoyer comme ça. Pas que je crains quoi que ce soit, mais j'ai pas envie que mon taff se balade n'importe où. Mais je te file ça à Mâcon Marc!

[Sarlacc]

Je vais encore filer mon manuscrit à quelques lecteurs intéressés. Du coup, si certains veulent lire le tome 1, aucun souci et faites-moi signe!

Le seul truc que je demande, et c'est très gênant pour moi, c'est que j'ai besoin d'une lecture rapide et d'un retour également rapide.

Alors si vous êtes bien motivés et que vous avez du temps, hésitez pas!

NB: trois personnes dans l'univers ont tout lu. Qui sera la quatrième?

[cinemodeles]

ben comme j'ai dit moi je suis intéressé.

[dark kyp]

Je me dépêche

[Sarlacc]

ben comme j'ai dit moi je suis intéressé.

Oui je t'ai dit, te filerai ça l'année prochaine à Mâcon!

[Sarlacc]

Lerwin encouragea ses bœufs à avancer et tapota leur arrière-train avec un mince bâton de bambou. Les animaux mugirent sous l’effort et bandèrent tous leurs muscles. Les mottes de terre se retournèrent et la charrue put continuer à progresser à un rythme plus soutenu.
La terre est déjà trop dure, pensa-t-il.
Derrière lui, sa femme et son fils semaient du blé d’hiver dans les ornières ainsi creusées. Cette céréale ne poussait pas très vite, ne donnait pas beaucoup de grains, mais avait l’avantage de germer dans une terre gelée par la rigueur de la saison.
Son fils trébucha sur une racine et tomba la tête la première. Sa mère le releva en frottant son genou endolori. Le garçon ne versa pas une seule larme et Lerwin sourit. Ce petit tenait tout de son grand-père ! Agé de quatre ans, il aidait déjà ses parents dans les champs du mieux qu’il pouvait.
Un bruit assourdissant de bois brisé retentit soudain, suivi de cris d’alarme. Ce vacarme venait de Krypt, dont les maisons de périphérie exposaient leurs façades à environ deux cents mètres du champ. Lerwin lâcha les poignées de la charrue et courut jusqu’à sa femme en hurlant :
— Chérie ! Tu restes ici avec le petit ! Si je ne suis pas revenu avant la tombée de la nuit, coure à Thel’Zarach, sans te retourner ! En attendant, cachez-vous dans la cabane, dans la forêt ! Je vous retrouverai là-bas ! Ne traîne pas ! Allez !
Lerwin ne laissa pas le temps à son épouse de rétorquer. Ou si elle avait répondu, il ne l’avait pas entendue, tant le vent soufflait fort dans ses oreilles. Il enjamba les monticules de terre de son champ labouré et se dirigea à toutes jambes vers les premières fermes, derrière lesquelles de gros nuages de fumée s’élevaient dans l’air. Il sortit sa serpe de son fourreau et s’engagea dans la rue des Anguilles, tous ses sens en alerte. Sur une petite place décorée en son centre par une fontaine asséchée, des hommes tâchaient de se réunir et de rassembler les armes qu’ils avaient dénichées dans leurs remises, alors que des femmes et des enfants quittaient leurs maisons dans la panique la plus totale.
— Que se passe-t-il ? demanda Lerwin à l’un d’eux.
— Nous sommes attaqués ! Le nord de la ville est envahi par des Gardiens ! Un gros paquet de Gardiens !
— Et nos soldats ?
— Ils tentent de se mesurer aux monstres, mais ils ont fort à faire !
— Alors avec moi ! Allons leur prêter main forte !
Les paysans, armés de haches, de piolets ou de longs couteaux hochèrent de la tête et le suivirent. Lerwin avait fait partie du Conseil de Krypt, plusieurs années auparavant, aussi certains le reconnurent-ils comme un bon meneur d’hommes, doté d’un sens aiguisé de l’initiative.
Ils se frayèrent un chemin au milieu des habitants qui, désemparés et paniqués, fuyaient le lieux des combats dans le plus grand désordre. D’autres, plus courageux, avaient dressé au travers des rues des barrages de fortune à l’aide de chariots, de tonneaux ou de planches de bois entassées. Ces hommes attendaient en tremblant les Gardiens, des longues piques à la main. Lerwin, à la tête se sa petite armée, tourna à l’angle d’un hangar et se retrouva aussitôt projeté au milieu de la mêlée.

[Sarlacc]

Je vous mets mon prologue, retouché plein de fois!

¬L’entrée de la caverne s’ouvrait devant lui, telle la gueule béante de quelque monstre abyssal.
L’enfant, agitant ses petits bras fluets, nageait parmi des algues qui lui caressaient le corps en ondulant au gré des courants marins. Un poisson, surpris par les remous du sable soulevé par ses pieds, fila rejoindre sa petite excavation rocheuse lui servant d’abri. Plus loin, fixées aux galets luisant de mousse marine, des moules refermaient leur coquille tandis que d’étranges vers lumineux dansaient avec le plancton multicolore en opérant des contorsions fabuleuses.
L’eau claire avait si bon goût ! Les rayons du soleil s’y enfonçait en de larges piliers de lumière. Plus, haut, à une dizaine de mètres, la surface de l’océan frétillait sous l’effet des vagues et répandait partout ses reflets d’argent. Voilà un spectacle grandiose qui invitait le voyageur aventureux à la contemplation éternelle.
Malgré cela, l’attention de l’enfant ne fléchissait pas. Pour rien au monde il n’aurait détourné le regard de son objectif. Il devait avancer, fendre les ondes de la mer en employant les étonnantes capacités de sa race amphibie.
A nouveau, la plainte résonna… pour s’évanouir aussitôt.
Le jeune garçon avait pourtant reçu l’ordre formel de sa mère de ne pas s’éloigner des cours du palais. Mais l’appel de la caverne l’avait poussé à transgresser les lois familiales. A mesure qu’il s’approchait, l’intérêt et la peur grandissaient de pair, se nourrissaient mutuellement.
Lorsqu’il parvint à l’entrée de la grotte, creusée sur le flanc d’une éminence sous-marine, l’enfant l’étudia attentivement. Il y régnait une noirceur impénétrable, angoissante, et pourtant le besoin qu’il ressentait d’avancer l’envahissait totalement, guidant chacun de ses gestes, forçant chacun de ses pas. Il tendit la main et frotta contre la paroi interne de la caverne, tout en augurant le résultat d’un tel geste. De minuscules créatures, ancrées dans la roche, émirent alors une douce lumière verdâtre au contact de sa peau. Cet étrange phénomène se propagea au reste de la voûte et bientôt des milliers de petites choses munies de tentacules baignèrent de clarté le tunnel où l’enfant s’élançait. Au fond, une zone restait pourtant dans l’ombre, une sorte de faille inquiétante, dans laquelle il distingua un mouvement lent, presque imperceptible.
Une nouvelle fois, le son plaintif retentit, ce qui ne laissait plus aucun doute quant à son origine : la masse ténébreuse dissimulait quelque chose.
Sans prendre garde au danger éventuel, l’enfant s’avança en exécutant de larges brasses. Les battements de son cœur s’étaient pourtant accélérés et les pores de sa peau avaient redoublé d’effort pour puiser l’oxygène nécessaire dans l’eau environnante.
Deux yeux se dessinèrent alors dans l’obscurité et le fixèrent. Le garçon s’immobilisa.
— Tu as entendu mon appel, Fils de la Mer et de la Terre, Prince des Coraux.
Ces quelques paroles se répercutèrent dans le liquide, et les oreilles habituées du jeune garçon les recueillirent aussitôt pour les analyser. L’enfant resta pourtant muet, attendant d’autres manifestations de la part de cet être qui le nommait si étrangement. Il sentit son cœur tambouriner toujours plus fort dans sa poitrine. La créature s’achemina dans la zone de lumière pour lui faire face. Le garçon se remémora alors les histoires que sa mère lui lisait, peu avant son sommeil. Des légendes qui parlaient de grandeur d’âme et de courage. L’être qui se tenait devant lui rappelait toutes ces choses à la fois.
— N’aie pas peur, mon petit. Je suis las. Le temps est venu pour moi de rejoindre le Grand Tout.
L’énorme crabe ne mentait pas. Il semblait plus vieux encore que le bout de roche sur lequel ses pattes s’accrochaient fébrilement. Sa carapace abîmée, noire et striée de bandes vertes, se détachait par endroits en grosses plaques chitineuses, tandis que sa pince gauche s’agitait pour dessiner des symboles mystérieux dans le sable accumulé devant lui. Quant à sa pince droite, de proportions bien plus réduites que la première, elle était rétractée sous son corps. A chaque fois que l’animal ouvrait son orifice buccal pour émettre un mot, de grosses bulles s’y bousculaient pour en sortir.
— Qui êtes-vous ? demanda l’enfant, surpris par l’audace de ses propres paroles.
— Je ne suis qu’un guerrier fatigué par une vie entière de combats.
Le crabe lâcha un ricanement qui résonna dans la caverne.
— Je crois que je… Je crois que je vous connais, annonça l’enfant. Mon peuple parle de vous, parfois.
— Tu m’en vois flatté.
Le garçon serra les poings, puisant en lui le courage de poser les questions qui le tarabustaient.
— Qu’attendez-vous de moi ? Pourquoi m’avoir appelé ?
— Comme je te l’ai dit, mon heure a désormais sonné. Le Cycle est ainsi fait. Rien ni personne ne peut entraver les lois fondamentales des Etoiles, dictées par les Etoiles elles-mêmes. Mais avant de partir, je voulais te faire un cadeau.
Avec une lenteur calculée, le crabe saisit son propre bras gauche à l’aide de sa pince droite. En un soupir rauque, il tira. Le membre se détacha, laissant dans son sillage une fine ligne de sang jaunâtre qui se dilua bientôt dans l’eau. Le crabe tendit alors sa propre pince à l’enfant. Elle était sombre, tigrée d’un vert magnifique.
— Prends-la. Utilise-la à bon escient. Fais en sorte de poursuivre la lutte. Pour notre Mer à tous.
L’enfant pleurait maintenant sans retenue, et ses larmes se mélangeaient à l’eau salée. Il n’aurait su dire pourquoi une telle vague de tristesse le submergeait. Il émanait de ce crabe tellement de sagesse !
Le garçon tenait fermement l’étrange présent, qui, contre toute attente, avait la légèreté d’un morceau de corail. Quelques dernières bulles s’extirpèrent mollement de la bouche du crabe et tourbillonnèrent dans leur ascension vers le sommet de la grotte où elles s’agglomérèrent en une plaque translucide. Puis l’animal se tassa dans le sable, son corps parcouru de tremblements de plus en plus forts. Sa petite pince droite s’avança et caressa la joue de l’enfant avec une délicatesse presque paternelle.
Lentement, le crabe enfouit tous ses appendices sous son thorax et se recroquevilla. Ses yeux s’éteignirent, puis devinrent laiteux.
Ainsi mourut Erendib le Crabe, Gardien de la Mer.

[Sarlacc]

Voilà maintenant mon quatrième de couverture... Si vous avez deux minutes de votre temps pour le lire et me dire si cela suscite chez vous un minimum d'envie ou non, ça serait super!

C'est surtout pour m'amuser que j'ai pondu ça, et pour voir ça "croche" du monde. C'est sympa et merci d'avance!

Les armées d’Eiblon marchent sur les royaumes libres de l’Etoile. Mais leurs méfaits ne s’arrêtent pas à des champs brûlés ou quelques villes mises à sac. Les krougals, des monstres à l’appétit singulier, digèrent la terre, détruisent les forêts, assèchent les rivières en laissant derrière eux des paysages altérés pour toujours. Car c’est ici, dans la fange rejetée par leur digestion, que de nouvelles formes de vie se développent. Ainsi, l’Etoile pourrit comme un fruit laissé à l’abandon.
Mais peut-être existe-t-il un dernier rempart à toute cette folie.
Medween est prince d’Opalis, une cité bâtie au milieu d’un atoll. Issu d’un peuple amphibie, il est envoyé aux portes de son royaume pour contenir l’invasion menée par Kaël, le général d’Eiblon. Un homme sanguinaire, chevauchant son terrible sanglier de guerre.
Bien vite, Medween comprend que cette bataille n’est que le début d’une aventure dont les révélations pourraient bien chambouler pour toujours sa vision du monde. Et par la même occasion, il est possible qu’il saisisse enfin quelle est cette Voix qui tente de communiquer avec lui et pourquoi, jadis, un être fabuleux lui a fait don de cette pince, cette arme étrange qu’il porte à son bras gauche.

[wargrider]

Moi ça me botte bien d'en savoir plus!

[Cid]

C'est top mon bro et ça aguiche bien et donne envie de découvrir le contenu

[dark kyp]

Il me faut toujours le 3e tome...

[Sarlacc]

Merci les gars!

Matt: je te file ça au souper de soutien?

[dark kyp]

Volontiers poto

[Sarlacc]

Sinon pour m'aider au mieux, pourriez-vous me dire quels éléments dans ce résumé attisent votre curiosité ? Merci à tout ceux qui prennent de leur temps pour m'aider. Ça me touche et j'oublie pas!

[dark kyp]

ça me semble bien dans le thème et ça reprend bien ton style d'écriture!

Donc autant la forme que le contenu annoncent ce qui attend le lecteur, et c'est très bien!

ça va bien donner envie au gens!