Thor Ragnarok
Fun, complètement con, ultra kitsh sur le plan visuel, ne développant quasi rien le MCU, c’est pourtant avec le sourire que j’ai terminé ce film !
On est un peu dans la veine de Ant-Man et du premier Gardiens de la Galaxie au niveau du ton. Ça tient à pas grand-chose parfois pour que la sauce prenne…
Ajoutez à cela un Doc Strange bien cool, un Jeff Goldblum croustillant, une Hela esthétiquement très réussie, ainsi qu’un gros clin d’œil à World War Hulk et l’affaire est dans le sac.
En prime, le réalisateur à osé placer une petite référence à propos de son chef-d’œuvre « What we do in the Shadows ».
Rigolo.
Spiderman Homecomming
Ce reboot surprend aux premiers abords car il s’adresse très clairement aux plus jeunes (pré ados).
Mais est-ce un mal ?
Et bien non. A ma grande surprise, c’est même bien réussi et très judicieux d’un point de vue stratégique. Cela permet de drainer un nouveau public vu que le MCU est encore loin du déclin vu les productions à venir.
Tout est remis au gout du jour efficacement (même si j’avoue avoir tiqué avec Flash) et l’action est rondement menée pour proposer un divertissement familial de plutôt bonne qualité.
Michael Keaton en Vautour est tout à fait convaincant et, en prime, un Shocker comme homme de main est de la partie (mais sans plaisanterie sur son costume matelassé malheureusement).
Donc oui, il y a un gros contraste entre ce film et les autres, mais le pari est réussi si l’on prend en compte le public ciblé et le contexte dans lequel on regarde ce film (les parents accompagnent leurs enfants d’une dizaine d’années).
Sympa.
Lo chiamavano Jeeg Robot
(On l’appelle Jeeg Robot)
Avant de parler de cette petite curiosité, il faut se pencher sur l’œuvre de GoNagai et ses robots géants.
Si en France (et Suisse Romande !), Goldorak à remué les gamins du début des années 80, il faut savoir qu’en Italie, c’est JEEG qui a le plus marqué les esprits.
Et comme le réalisateur est un jeune italien de quarante ans un brin nostalgique, il a voulu rendre hommage à ce personnage haut en couleurs.
Dans cette histoire, on fait la connaissance d’Enzo, un prolo au chômage bien dans la dèche.
Vu sa situation, il est obligé de faire des petites magouilles miteuses (et illégales bien entendu) pour joindre les deux bouts.
Mais, au moment où une affaire tourne mal et qu’il se retrouve poursuivi par la police, il va devoir se jeter dans le fleuve pour les semer. Une rencontre inattendue avec des produits chimiques vont modifier son métabolisme…
A partir de là, les événements vont s’enchainer et il va s’enliser dans des embrouilles avec les mafias locales.
Si il manque de rythme, ce film m’a vraiment surpris par sa qualité et, surtout, par le fait que le style « Super-Héros » est très secondaire. En effet, il s’agit plutôt d’une critique sociale grinçante de la banlieue de Rome. Plus précisément, j’ai vraiment eu l’impression de voir un film dans la veine de « Trainspotting ». Je suis très sérieux en disant ça !
De plus, si on prend en compte le budget restreint, la réussite de cet ovni sans robot géant est au rendez-vous.
Très bonne surprise en tout cas. Au point même de poster l’affiche :
)
) que je suis parti avec une belle appréhension.
