Avoir des enfants à eu le mérite de me faire prendre conscience que les long métrages Disney m’ennuient fermement.
En effet, les Roi lion, Tarzan, Aristocats, Taram, Reine des neiges et tout le reste de la clique, malgré l'aura théoriquement "intouchable" de ces productions, ne me provoque aucune émotion (pour rester poli!).
Il y a, toutefois, exceptions avec le "character design" d'Alice au pays des merveilles pour lequel j'ai beaucoup de sympathie, et l'aspect technique de Blanche neige et les sept nains qui m'impressionne (réalisation par rapport au moyens techniques de l'année de production).
Donc, lorsque le vote familial d'hier soir à élu Pinocchio, c'est un peu avec les "pieds au mur" que j’ai appuyé sur la touche Play (je l'ai en stock car, à la base, curieux de voir quelques extraits pour l'aspect visuel, vu les habitudes du réalisateur en question).
Sans surprise, la première chanson va rapidement venir me faire lever les yeux au ciel (rien à faire, ça m'insupporte ces trucs là!). Puis, l'aspect visuel soigné prend le dessus. Les personnages prennent de l'ampleur (le criquet est irrésistible!), la fidélité du récit de base est présente (ce n'est pas le cas avec la version Disney), l'époque relatée apporte quelque chose de fort et, malgré quelques longueurs, la sauce prend parfaitement.
En résumé, c'est beau, touchant, riche en symbolique, captivant et il est possible que j'aie lâché un "
magnifique" du bout des lèvres avec la gorge serrée durant l'épilogue...
